Le ministre de l'Intérieur, Michel Wolter, en voyage officiel en Hongrie

Répondant à une invitation de son homologue hongrois Sandor Pinter, le ministre de l'Intérieur Michel Wolter, s'est rendu du 30 novembre au 1er décembre 2000, à Budapest, pour des entretiens politiques portant sur des questions d'actualité.

Soucieuse d'accélérer son adhésion à l'Union européenne, la République de Hongrie a pris ces dernières années différentes initiatives pour rendre sa législation conforme aux exigences communautaires. Elle souhaite actuellement conclure un certain nombre d'accords bilatéraux avec les pays membres de l'Union européenne.

Ainsi, Sandor Pinter et Michel Wolter ont-ils évoqué le projet d'accord de réadmission que la Hongrie souhaite signer avec les pays du Benelux, accord ayant pour but de faciliter la réadmission dans leur pays d'origine de personnes en séjour irrégulier. Après avoir rappelé l'état d'avancement des négociations concernant ce dossier, les deux ministres ont convenu de convoquer, dès le mois de janvier prochain, une réunion d'experts ayant pour but d'aboutir le plus rapidement possible à un accord de nature à donner satisfaction aux deux parties.

Autre sujet de discussion: la simplification des procédures d'admission des ressortissants hongrois au Luxembourg. A l'heure actuelle, les ressortissants luxembourgeois sont autorisés à entrer sur le territoire hongrois munis d'une carte d'identité alors que l'entrée au Luxembourg par des ressortissants hongrois est toujours subordonnée à la production d'un passeport. Après avoir rappelé les efforts entrepris par son pays pour se mettre en conformité avec les exigences de l'accord de Schengen (notamment par l'introduction d'une nouvelle carte d'identité sécurisée), Sandor Pinter a demandé au ministre de l'Intérieur luxembourgeois de soutenir la Hongrie dans sa démarche visant à abolir l'exigence de la production d'un passeport pour les ressortissants hongrois en déplacement dans un pays membre de l'Union européenne. De son côté, Michel Wolter a rappelé qu'il n'appartient pas au Luxembourg de prendre en la matière des décisions sans l'accord de ses partenaires européens. Il a toutefois déclaré que le Luxembourg participera de manière active à la coordination des positions aux niveaux européens compétents.

Enfin, les deux ministres ont abordé différentes questions ayant trait à une éventuelle collaboration en matière policière ainsi qu'à un échange d'experts en matière de gestion financière des communes.

Communiqué par le ministère de l'Intérieur

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