En date du 8 mars, déclarée journée internationale de la femme, Marie-Josée Jacobs, ministre de la Promotion féminine, fait un appel au respect des droits fondamentaux des femmes qui font inaliénablement partie des droits universels de la personne. En adhérant à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), le Luxembourg a reconnu l'importance des droits fondamentaux des femmes.
Pour informer et sensibiliser les jeunes, le livre "Droits égaux pour filles et garçons, femmes et hommes", portant sur la mise en œuvre de la Convention en question, sera distribué aux élèves des classes de 12e et de 2e de l'enseignement secondaire.
En vertu de la Convention, le gouvernement doit prendre des mesures visant à combattre et à éliminer toutes les formes de discrimination.
Si le Luxembourg peut se prévaloir d'avoir établi une égalité de droit, il n'a pourtant pas atteint l'égalité de fait. Les différents chapitres du livre font un état des lieux sur la mise en œuvre de la politique d'égalité entre femmes et hommes dans les domaines prioritaires de la convention, à savoir les mesures spéciales pour la promotion des femmes, les mesures en faveur du changement du rôle stéréotypé des femmes et des hommes, les mesures de lutte contre la traite et l'exploitation sexuelle des femmes, ainsi que sur la représentation des femmes dans la vie politique et publique, particulièrement dans les domaines de l'éducation, du travail et de la santé.
La violence à l'égard des femmes constitue une violation de leurs droits et libertés fondamentaux. Même dans une société moderne comme la nôtre, beaucoup de femmes et de filles deviennent victimes de violences physiques, sexuelles, psychologiques, économiques et ce, quels que soient le revenu, la classe sociale et la culture. Cette violence peut se manifester au sein de la famille aussi bien que sur le lieu de travail.
Communiqué par le ministère de la Promotion féminine