Erna Hennicot-Schoepges assiste à la conférence " Vers l'espace européen de l'enseignement supérieur"

Erna Hennicot-Schoepges a, en sa qualité de ministre de l'Enseignement supérieur, assisté à la conférence "Vers l'espace européen de l'enseignement supérieur", conférence qui s'est tenue à Prague les 18 et 19 mai 2001 et qui a réuni les ministres des pays signataires de la "Déclaration de Bologne".

L'espace européen de l'enseignement supérieur regroupe les pays de l'Union européenne, les pays en voie d'adhésion ainsi que la Suisse, le Lichtenstein, la Norvège et l'Islande .

Le processus, initié suite à la "Déclaration de Bologne" en juillet 1999, vise l'instauration de cycles harmonisés d'études supérieures basées sur la nomenclature anglo-saxonne du bachelor, du master et du Phd, diplômes obtenus respectivement après trois, cinq ou huit années d'études.

Lors du sommet de Prague, les ministres ont observé que les initiatives concernant l'architecture des diplômes ont été prises en compte dans la plupart des pays concernés.

Par ailleurs, les ministres ont confirmé leur détermination à supprimer tous les obstacles à la libre circulation des étudiants, des enseignants, des chercheurs et des autres personnels.

Les ministres ont reconnu le rôle vital que jouent les systèmes d'évaluation de la qualité dans la mesure où ils permettent de garantir des références de haut niveau et facilitent la compatibilité des diplômes. Ils ont également souhaité encourager une coopération plus étroite entre les dispositifs de reconnaissance et d'évaluation de la qualité.

L'association européenne des étudiants qui avait été invitée avec le statut d'observateur a, elle aussi, souligné l'importance d'un système d'évaluation de la qualité; elle a en outre exprimé sa crainte qu'une mobilité accrue ne soit réservée à une minorité d'étudiants qui disposent des ressources nécessaires.

Erna Hennicot-Schoepges a soutenu les étudiants dans leur effort de garantir l'accès aux différentes filières universitaires et elle a souligné que les critères ne peuvent être que des critères académiques.

Madame la ministre a en outre fait prévaloir que la mobilité estudiantine doit être ancrée dans une politique plus générale, pour éviter notamment qu'elle ne soit entravée par des politiques d'immigration. La mobilité n'est pas seulement le fruit d'un système de reconnaissance de cursus d'études ou de diplômes; elle doit avoir une dimension sociale et régler les problèmes de transférabilité des bourses.

Finalement, Madame la ministre a rappelé que l'espace universitaire européen a façonné et déterminé notre art de vivre et notre culture européens. Les efforts entrepris dans le processus de Bologne se situent dans cette lignée dans la mesure où la coopération universitaire européenne se fonde sur la mise en valeur de notre diversité.

Communiqué par le ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

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