Le ministère de la Promotion féminine lance son nouveau spot TV sur l'égalité de traitement et de rémunération

Dans le cadre de son projet "L'égalité de salaire, défi du développement démocratique et économique", le ministère de la Promotion féminine vient de lancer un nouveau spot de télévision qui traite de l'écart toujours existant entre les gains des femmes et des hommes.

Dans un café, lieu de détente et de rencontre, les spectateurs et spectatrices découvrent des femmes et des hommes issus de classes sociales différentes. A chaque table, l'on saisit ainsi des bribes de conversation tournant autour d'une même situation de travail que partagent un homme et une femme.

Pourtant, cette égalité n'est qu'apparente. Une voix à l'arrière-fond intervient: "Saviez-vous que, dans la même situation professionnelle, une femme gagne encore souvent moins qu'un homme?". Le patron du café, représentant "le patron", réagit de manière décontracté, mais ferme: "Awer nët bei mir" (Mais pas chez moi !).

Afin d'obtenir une qualité optimale de cette production audiovisuelle, le spot a été tourné en format 16/9 en support Digital Betacam.

Par ce spot, le ministère de la Promotion féminine veut sensibiliser le grand public, en général, et les responsables d'entreprises, en particulier, aux inégalités de salaire qui existent encore et toujours dans notre société.

Au Luxembourg, des études sur les structures de salaire montrent que les salaires moyens des femmes dans l'industrie et les services sont environ de 11% inférieur à ceux de leurs homologues masculins.

Le ministère de la Promotion féminine a lancé le 4 février 2002 le projet "L'égalité de salaire, défi du développement démocratique et économique", qu'il mène dans le cadre de la stratégie communautaire en matière d'égalité entre les femmes et les hommes.

Les buts poursuivis sont d'un côté la promotion de l'emploi féminin pour atteindre les objectifs communautaires fixés lors des conseils des ministres de Lisbonne et de Stockholm, à savoir un taux d'activité féminin de 60% en 2010 et de l'autre côté l'égalité de traitement et de rémunération.

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