La ministre de la Culture, de l´Enseignement supérieur et de la Recherche à la conférence de Berlin

En sa qualité de ministre en charge de l’enseignement supérieur, Madame Erna Hennicot-Schoepges, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a participé à la Conférence de Berlin, conférence qui a regroupé les ministres de 40 pays européens et qui a marqué une étape importante dans le Processus de Bologne.

Le Processus de Bologne vise, d’ici l’an 2010, une structuration de l’enseignement supérieur européen en 2 cycles aboutissant à l’obtention des grades de bachelor et de master. Pour garantir que les objectifs fixés pour l’an 2010 soient bien atteints, les ministres ont convenu de fixer trois domaines prioritaires pour la période 2003 - 2005, à savoir:

  • La définition d’un système européen d’assurance de la qualité pour les institutions d’enseignement supérieur

  • L’utilisation accrue du système de formation basé sur les bachelors et les masters

  • L’amélioration du système de reconnaissance des diplômes et des périodes d’études.

Dans son intervention, Madame Hennicot-Schoepges a insisté sur la nécessité d’inclure les formations doctorales dans le Processus de Bologne, ces dernières jouant un rôle essentiel dans le domaine de la recherche et de l’innovation et contribuant ainsi à la compétitivité de l’espace économique européen. Madame la ministre a en outre insisté sur la nécessité d’avancer, au niveau du Conseil européen, dans le domaine de la transférabilité des bourses pour études supérieures. En effet, dans un certain nombre de pays européens, ces bourses ne sont accordées que si l’étudiant poursuit ses études dans son pays d’origine. Une telle pratique étant une entrave à la mobilité des étudiants, Madame Hennicot-Schoepges a souligné l’importance d’autres politiques européennes pour accroître la mobilité des étudiants.

Lors de la Conférence de Berlin il a aussi été souligné que l’enseignement supérieur européen est un service public et qu’il reste du domaine de la responsabilité publique. 

Afin de faire du Processus de Bologne un processus au sens large du terme, les ministres ont décidé d’adopter comme nouveaux membres les pays suivants: l’Albanie, la Serbie-Montenegro, la République de Macédoine, Andorre, la Fédération de Russie et le Saint-Siège, de sorte que 40 pays sont dorénavant associés au processus.

(communiqué par le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)

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