Réponse de Anne Brasseur à une question parlementaire concernant la saisie de la publication "The Mausi Observer"

Réponse de Madame Anne Brasseur, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle et des Sports à la question parlementaire posée le 2 décembre 2003 par l’honorable député Aly Jaerling concernant la saisie de la publication "The Mausi Observer".

Je voudrais informer l’honorable député Aly Jaerling qu’après concertation avec Monsieur le ministre de la Justice, je viens de demander de surseoir à toute mesure à l’encontre de la publication "The Mausi Observer". Je viens d’ailleurs d’être informée que le Procureur a fait une injonction pour restituer les exemplaires.

Je précise que l’action contre la publication "The Mausi Observer" n’émane ni d’une décision politique, ni d’une décision judiciaire. Par ailleurs, renseignements pris, il ne s’agissait pas d’une confiscation, mais d’une initiative des autorités scolaires à des fins d’information.

La liberté d’expression est un de nos droits les plus fondamentaux et il ne viendrait pas dans mes intentions de restreindre ce droit élémentaire qui vaut également pour les élèves. À cet effet, j’ai inscrit spécialement une disposition afférente dans le projet de loi de base sur l’Ecole que j’ai déposé à la Chambre des députés le 15 octobre 2003.

Il n’en demeure pas moins que le "Mausi Observer" n’est pas le journal des élèves du LGE (Schülerzeitung) qui paraît sous l’appellation de "LGenius", mais qu’il s’agit d’une publication privée dont les auteurs se cachent derrière l’anonymat. La seule référence se trouve sur un site internet domicilié sur l’île de Tokelau (Pacifique du Sud).

(communiqué par le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle et des Sports)

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