Visite de Jean-Baptiste Compaore, ministre des Finances et du Budget du Burkina Faso

Jean-Baptiste Compaore, ministre des Finances et du Budget du Burkina Faso, effectuera une visite de travail au Luxemburg les 8 et 9 mars 2004. Il sera accompagné par Mahamoudou Ouedraogo, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Une Commission de partenariat aura lieu et sera présidée côté luxembourgeois par Charles Goerens, ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire. Lors de celle-ci, les deux parties passeront en revue l’ensemble des relations en matière de coopération au développement. Ces relations sont définies dans le cadre du PIC (Programme indicatif de coopération) Luxembourg-Burkina Faso 2003-2007 qui vise à donner à la coopération une dimension pluriannuelle et stratégique.

Le Burkina Faso est un des 10 pays cible de la coopération luxembourgeoise et se situe, avec une espérance de vie à la naissance de 45,8 ans (en 2001), à la 173ème place (sur 175 pays), dans le Rapport mondial sur le développement humain 2003 du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement). La coopération luxembourgeoise se concentre dans ses activités aux secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle, de la santé et de l’artisanat dans deux zones géographiques déterminées : autour de la capitale Ouagadougou et dans la région des Hauts-Bassins.

Durant son séjour, le ministre burkinabè aura une entrevue avec Lydie Polfer, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères ainsi qu’avec Luc Frieden, ministre du Trésor et du Budget. Une rencontre avec les représentants des ONG luxembourgeoises est également prévue vu que ces dernières sont particulièrement actives dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Enfin, la délégation burkinabè visitera le Centre de transfusion sanguine de la Croix-Rouge luxembourgeoise afin de se faire une idée plus précise de ce secteur au Luxembourg. Au Burkina Faso, la coopération luxembourgeoise met en œuvre un programme qui s’est donné comme objectif d’assurer une disponibilité continue des produits sanguins en quantité suffisante sur l’ensemble du territoire.

(communiqué par le ministère des Affaires étrangères / SIP)

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