Jean-Claude Juncker participe aux Semaines sociales de France et aux "rencontres franco-allemandes"

Jean-Claude Juncker a participé les 24 et 25 septembre 2004 à deux réunions importantes qui avaient toutes deux l'Europe pour objet.

Semaines sociales de France: plaidoyer pour une Europe plus proche des citoyens

À Lille, il etait, aux côtés de l'ancien président de la Commission de l'Union européenne, Jacques Delors, un des principaux orateurs des Semaines sociales de France.

Créées en 1904 - et fêtant donc leur centenaire - les Semaines sociales constituent un lieu de rencontres, de réflexion et d'échanges. Elles gardent pour vocation d'être des universités populaires s'adressant à un public de non-spécialistes.

Jacques Delors et Jean-Claude Juncker devaient débattre plus particulièrement du champ d'action pour les citoyens européens à travers les nouvelles institutions de l'Union, de la dimension sociale de l'Europe et de l'avenir commun européen qui repose sur la volonté des Européens de bâtir une société fondée sur l'audace et la générosité.

Devant un parterre de plus de 4000 personnes venues de toute l'Europe et de personnalités politiques comme Pierre Mauroy, ancien Premier ministre et ancien maire de Lille, ou Martine Aubry, actuel maire de Lille et ancienne ministre du Travail et des Affaires sociales, le Premier ministre luxembourgeois a plaidé dans son discours pour une Europe plus authentique et surtout plus proche des citoyens européens, de leurs préoccupations et de leurs espoirs, "des choses qui comptent dans la vie de chacun d'entre nous." Il a longuement parlé de la question sociale qui avait fait d'ailleurs l'objet d'une contribution écrite de sa part, parue le jour-même dans le quotidien La Croix. Pour Jean-Claude Juncker, le chômage constitue un terrible fléau et les millions de personnes qui en sont touchées représentent pour lui un "26e État membre" au sein de l'Union. Il importe donc d'insister pour que l'honneur du travail et la dignité des travailleurs se situent au centre des préoccupations européennes, et que soit combattue avec détermination cette " forme malsaine de pensée unique qui engendre la frénésie dérégulatrice, ennemie de l'emploi."

Pour Jean-Claude Juncker, l'éradication des égoïsmes nationaux en Europe doit aller de pair avec le souci d'éviter la naissance d'égoïsmes continentaux. Et, a-t-il conclu: "L'Europe n'aura pas accompli sa tâche tant que la pauvreté, la famine et les situations de désespoir persistent au monde".

L'avenir de l'Europe à l'ordre du jour des "rencontres franco-allemandes" d'Évian

Le lendemain à Évian, Jean-Claude Juncker fut, avec Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, Pascal Lamy, commissaire européen au Commerce extérieur, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie français, ainsi que Friedrich Merz, vice-président du groupe parlementaire CDU au Bundestag allemand, l'un des invités des "rencontres franco-allemandes" qui réunissent tous les ans une trentaine de chefs d'entreprise des deux pays. Et c'est avec les dirigeants de Renault, Siemens, Saint-Gobain, Bertelsmann, Danone, Schneider, Thyssen-Krupp, Deutsche Telekom et quelques autres que les hommes politiques invités développaient un certain nombre d'axes de réflexion sur l'avenir de l'Europe.

Pour Jean-Claude Juncker ce fut l'occasion d'esquisser entre autres ses projets quant à sa future présidence de l'Eurogroupe,  projets qui eurent le plein appui de la part de Jean-Claude Trichet.

(communiqué par le Service information et presse du gouvernement)

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