Gaspard Chlecq est convaincu que la fonction formation doit être développée au sein des entreprises luxembourgeoises. Il est décidé à faire passer ce message.
Le nouveau chargé de direction de l’Institut national pour le développement de la formation professionnelle continue (INFPC), Monsieur Gaspard Chlecq, connaît bien le tissu économique luxembourgeois. Pendant 14 années, il a assuré des fonctions de responsabilité, y compris le poste de directeur technique auprès d’une grande entreprise issue de l’industrie. Auparavant, il a exercé la profession d’enseignant au sein d’un lycée technique.
C’est donc avec une expérience professionnelle riche qu’il affronte ce nouveau challenge qu’est la promotion de la formation sur le plan des entreprises. Le message de Monsieur Chlecq est clair: il ne suffit pas de promouvoir, il s’agit aussi d’offrir des outils concrets qui facilitent la mise en place d’une réelle culture de formation dans l’entreprise.
À cette fin, il pourra s’appuyer sur le cadre légal existant en la matière, à savoir la loi modifiée du 22 juin 1999 ayant pour objet le soutien et le développement de la formation professionnelle continue ainsi que sur des collaborateurs motivés à soutenir ses efforts en faveur de l’essor de la formation. L’entrée en service de Monsieur Chlecq a eu lieu ce 18 octobre.
Faire évoluer positivement le nombre de demandes de cofinancement
En 2003, près de 350 entreprises ont introduit une demande auprès du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle afin de bénéficier de l’aide étatique prévue par la loi modifiée du 22 juin 1999 concernant leurs investissements en matière de formation. L’évolution depuis 2000 est remarquable: cette année-là, seules 167 entreprises avaient sollicité le cofinancement étatique.
Pour consolider positivement ce mouvement et contribuer à la professionnalisation des pratiques de formation au sein de l'entreprise, Monsieur Chlecq souhaite privilégier le contact personnel avec les chefs d’entreprise: "Les dirigeants sont intéressés par la qualité de leurs produits et services. Pour garantir un haut standard de qualité, la formation continue des ressources humaines est fondamentale. Comme il existe une loi qui permet de récupérer une partie des dépenses investies en formation, il faut qu’elle soit connue et appliquée par les dirigeants. L’INFPC doit donc davantage faire du 'porte-à-porte' pour promouvoir le principe de la loi."
Dans ce contexte, une autre piste qui séduit particulièrement Monsieur Chlecq réside dans le projet "Training officer" dont l’enjeu est de légitimer le poste de responsable de formation en entreprise et de développer ainsi la fonction formation. Le projet, sur lequel travaille l’INFPC depuis cette année, envisage un dispositif de formation de 600 heures reparties sur deux années pouvant donner lieu à un diplôme de type bac +3.
Certifier les offreurs de formation
La certification des organismes de formation, aussi un projet actuel de l’INFPC, lui paraît tout aussi importante. L’idée consiste dans la mise en place d’un système de contrôle selon une norme reconnue afin de garantir la professionnalisation du secteur des fournisseurs de formation.
L’animation et la gestion du portail www.lifelong-learning.lu, une plateforme de l’offre et de la demande de formation professionnelle continue, comptent parmi les autres activités de l’INFPC.
Il reviendra maintenant au nouveau chargé de direction de conjuguer ces différents volets afin que l’INFPC assume pleinement sa mission: un institut public au service des entreprises.
Informations: INFPC, Tél.: 46 96 12-1, www.infpc.lu, www.lifelong-learning.lu, infoligne: 26 20 40
Personne de contact
Sophie Thomé
Tél.: 46 96 12-221
sophie.thome@infpc.lu
(communiqué par le ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle/INFPC)