L’ordre du jour de la Conférence porte sur la mise en œuvre du protocole de Kyoto et sur ses mécanismes fondés sur le marché. D’autres points importants de l’ordre du jour concernent l’aide nécessaire aux pays en développement pour lutter contre les répercussions du changement climatique ainsi qu’une première discussion sur les futures politiques en la matière.
Le protocole de Kyoto prévoit dès 2005 un examen des engagements pour la période d’engagement post-Kyoto, c’est à dire post-2012. Dans ce contexte, les chefs d’État et de gouvernement ont prévu à l’occasion du Conseil européen de printemps 2004 que le Conseil européen examinera en 2005 des stratégies de réduction des émissions à moyen et long terme, assorties d’objectifs; en préparation de ce Conseil, la Commission a été invitée à élaborer une analyse coûts-avantages prenant en compte à la fois des considérations environnementales et des considérations de compétitivité. Cette analyse sera disponible début février 2005.
Il appartiendra à la Présidence luxembourgeoise de mener - au nom des partenaires européens - des négociations avec les parties au protocole concernant des objectifs concrets de réduction des émissions, tout en veillant à dégager un régime équitable selon le principe des responsabilités communes mais différenciées.
(communiqué par le ministère de l’Environnement)