Programme environnemental de la Présidence luxembourgeoise

Le ministre de l’Environnement, Lucien Lux, ne partage pas le point de vue de Greenpeace concernant le manque d’accent de la Présidence luxembourgeoise en matière d'environnement et la négligence du rôle de la société civile dans la préparation de la Présidence.

Aussi réfute-t-il le carton jaune de Greenpeace en date du 9 décembre.

Le programme environnemental précis de la Présidence luxembourgeoise est en cours de finalisation en étroite collaboration avec la Commission européenne. À cet effet, le ministre s’est entretenu mardi 7 décembre avec le nouveau Commissaire européen, Dimas, responsable pour l’environnement et qui a tenu à féliciter les responsables gouvernementaux luxembourgeois d’avoir toujours insisté sur l’importance du pilier environnemental.

Deux priorités se dégagent déjà clairement, priorités que les responsables gouvernementaux ne cessent de répéter dans leurs contacts internationaux et qui font partie de tous les projets de programme établi par la Présidence luxembourgeoise:

  • le changement climatique avec la nécessité d’engager un processus "post-Kyoto", c’est-à-dire des nouveaux engagements de réduction d’émission des gaz à effet de serre au-delà de 2012;
  • la pleine prise en considération du développement durable dans la stratégie de Lisbonne, notamment l’efficience énergétique.

Le ministre participe du 15 au 17 décembre à la conférence mondiale sur le changement climatique à Buenos Aires et entend tenir compte des résultats de cette conférence dans la programmation de la Présidence luxembourgeoise. 

Le ministre présentera alors son projet de programme de travail à la commission de l’Environnement de la Chambre des députés le 13 janvier et consultera le même jour les organisations non gouvernementales à ce sujet. Le programme de travail définitif sera présenté au Parlement européen en date du 2 février 2005. Il reste donc suffisamment de temps et d’espace pour tenir compte des intérêts et propositions légitimes des ONG.

Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que le ministre Lucien Lux a déjà rencontré Greenpeace le 19 octobre en vue des préparations de la Présidence luxembourgeoise.

(communiqué par le ministère de l'Environnement)

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