Jean-Claude Juncker et François Biltgen ont reçu une délégation de la Confédération européenne des syndicats

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker, président en exercice du Conseil européen, et le ministre du Travail et de l’Emploi François Biltgen, président en exercice du Conseil EPSCO (Emploi, politique sociale, santé et consommateurs), ont reçu jeudi, 27 janvier 2005, une délégation de la Confédération européenne des syndicats (CES), emmenée par son Secrétaire général John Monks et les présidents des deux principaux syndicats luxembourgeois Robert Weber (LCGB) et Jean-Claude Reding (OGB-L).

L’entrevue portait sur les priorités de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne en général et la révision à mi-parcours du processus de Lisbonne en particulier.

Les représentants de la CES et de la Présidence ont ainsi pu constater une très large identité de vues en ce que la révision du processus de Lisbonne ne saurait être faite en vue de l’amélioration de la seule compétitivité économique européenne, mais devrait impérativement respecter les trois piliers du processus de Lisbonne, à savoir l’économique, le social et l’environnemental.

"Nous devons veiller à ce que les composantes sociale et environnementale ne soient pas reléguées en deuxième division" a déclaré Jean-Claude Juncker tout en plaidant pour une meilleure coordination et lisibilité de la stratégie de Lisbonne, notamment en ce qui concerne une rationalisation des divers processus (dits de Luxembourg, Cardiff et Cologne) l’accompagnant.

Pour Jean-Claude Juncker une approche cohérente consisterait en l’établissement d’un programme d’action tri annuel intégrant, au niveau européen, le processus de Lisbonne, les lignes directrices pour l’emploi et les grandes orientations de politique économique. La mise en œuvre serait, selon la Présidence, essentiellement réservée aux pays membres via des plans d’action nationaux.

D’autres dossiers abordés au cours de l’entrevue concernaient la directive "temps de travail", la directive sur les services ainsi que l’examen du pacte de stabilité et de croissance.

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise du Conseil)

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