Cet entretien, au début de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne et du deuxième mandat de l’administration Bush, s’inscrit dans la volonté de la Présidence de renforcer et de consolider les liens transatlantiques.
Parmi les sujets abordés par les deux ministres ont figuré notamment les relations entre l’UE et l’OTAN. Sur ce point, Luc Frieden a tenu à souligner que le développement de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) contribuera à renforcer l’OTAN. Le renforcement des capacités européennes, objectif primordial, contribue à augmenter les capacités de l’Alliance atlantique dans son ensemble. À ce sujet, "l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique doivent travailler main dans la main pour améliorer encore la coopération entre l’UE et l’OTAN", a-t-il précisé.
La situation en Irak, suite aux élections du 31 janvier, a été abordée par les deux ministres. Pour Luc Frieden, la tenue de ces élections est "un signe positif qui marque le commencement d’une nouvelle étape vers la démocratie". L’Union européenne et les États-Unis d’Amérique doivent coopérer ensemble pour accompagner l’Irak dans sa transition vers un État stable et démocratique. Luc Frieden et Donald Rumsfeld ont notamment insisté sur la nécessité d’aider à la formation des forces de sécurité et ont souligné l’importance des efforts à accomplir dans ce contexte par l’OTAN.
La question de l’Afghanistan, où Européens et Américains coopèrent sur le terrain dans la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, a également été évoquée.
Dans la région des Balkans où ont lieu plusieurs opérations militaires, Luc Frieden s’est félicité des bonnes conditions dans lesquelles l’opération Altea de l’UE (Eurofor) a pris le relais de l’OTAN en Bosnie.
Sur la question du terrorisme international, les deux homologues ont confirmé le besoin d’actions concertées entre les politiques européennes et américaines.
Enfin, pour Luc Frieden, cette entrevue avec le secrétaire d’État américain à la Défense a illustré l’importance des liens transatlantiques, que le ministre a qualifiés d’"uniques et irremplaçables".
(communiqué par la Présidence luxembourgeoise)