Après avoir souligné l’importance des interrelations fortes entre la stratégie de Lisbonne, des perspectives financières et du pacte de stabilité, le Premier ministre a parlé de "bilan mitigé" à mi-parcours en relation avec la stratégie de Lisbonne. D’un côté, il a jugé que les Européens se refusent à reconnaître leurs succès en citant l’exemple de l’euro, de l’autre, le Premier ministre pense qu’il faudra convaincre les opinions publiques du besoin de faire des réformes dans les domaines de la compétitivité, de la cohésion et de l’environnement.
"Il s’agit de faire en sorte qu’aujourd’hui, nous fassions des réformes dont l’Europe a besoin pour que demain, le plus grand nombre de citoyens puisse avoir accès au modèle social européen. Redécouvrir pour ceux qui en sont éloignés les mérites de ce modèle et que ceux qui en profitent puissent les garder ainsi que pour leurs enfants. Ce processus n’est pas une stratégie de technocrates, une stratégie de scientifiques ou de ceux qui le penseraient, de stratégie sans lendemain. C’est un programme qui voudrait que le modèle social européen soit maintenu."
Pour la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne à mi-parcours, le Premier ministre a estimé qu'il faudra créer des mécanismes de pression tant au niveau de l’opinion publique que des parlements nationaux. Des programmes d’action nationaux seront selon lui nécessaires qui n’exclueront pas la dimension européenne de la stratégie.
Tout en soulignant la difficulté de cette tâche, le Premier ministre a souhaité pouvoir finaliser, sous Présidence luxembourgeoise, les dossiers de la révision de la stratégie de Lisbonne, des perspectives financières et du pacte de stabilité.
(communiqué par la Présidence luxembourgeoise)