Visite de travail de Nicolas Schmit à Ankara

Le 28 février, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nicolas Schmit, a effectué une visite de travail à Ankara auprès du ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül.

Les entretiens ont porté essentiellement sur les progrès effectués par la Turquie dans le rapprochement avec l’UE depuis le Conseil européen des 17 et 18 décembre 2004 et le processus vers l’ouverture des négociations d’adhésion sous la Présidence britannique en octobre 2005.

Les deux ministres ont également abordé le problème de la division de Chypre. L’armée turque occupe le nord de Chypre qui forme une entité séparée de la République de Chypre non reconnue par la communauté internationale.

L’UE est en train de discuter deux projets de règlement destinés à favoriser le développement économique et social de la partie nord de l’île, isolée, qui fait juridiquement partie du territoire de l’Union.

Dans le cadre des entretiens sur les relations de la Turquie avec l’UE, le ministre délégué a déclaré que la décision du Conseil européen de décembre 2005 a marqué "un moment historique, fort et positif des relations entre la Turquie et l’UE" et "a fait naître des obligations dans le chef des deux parties qu’il leur faut mettre en oeuvre de bona fide et conformément au calendrier."

A ce titre le ministre délégué a notamment affirmé à l’attention de son homologue turc que "le screening ne peut être un prétexte à retarder le début des négociations. La Présidence luxembourgeoise est prête à préparer les négociations d’adhésion et à démarrer le screening de la législation turque le plus rapidement possible". 

Quant au cadre de négociation, le ministre délégué a affirmé qu’il appartenait à la Commission européenne de décider de la date de sa publication tout en soulignant qu’il "s’agit d’un document technique; l’important ce sont les négociations".

En ce qui concerne Chypre, le ministre délégué a relevé qu’il s’agit là "d’un problème dont la dimension européenne est évidente. Chypre est un Etat membre de l’Union européenne, alors que la Turquie aspire à le devenir. Ce problème doit être résolu dans un cadre et dans un esprit européen."

Les entretiens se sont déroulés dans une atmosphère amicale et constructive. Lors de la conférence de presse à l’issue des entretiens, Nicolas Schmit a déclaré : "Nous sommes venus parler à des amis. Nous nous sommes parlés en toute franchise. Les malentendus sont désamorcés."

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise)

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