L´UE prend de nouveaux engagements en matière de qualité de l´aide

Mercredi 2 mars 2005, les représentants des pays industrialisés et de nombreux pays en développement ont adopté la Déclaration de Paris. La position de l’Union européenne a été présentée par Jean-Louis Schiltz, ministre luxembourgeois de la Coopération au développement et de l’Action humanitaire.

La Déclaration de Paris contient des dispositions pour accélérer l’harmonisation des procédures et l’alignement de l’aide sur les priorités des pays partenaires.

La Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE a salué les résultats du Forum de Paris en ce qu’ils contribuent à une efficacité accrue de l’aide.

L’Union européenne aurait cependant souhaité que la Déclaration contienne des objectifs chiffrés plus précis pour mesurer concrètement la mise en œuvre des engagements dans les années à venir.

Pour ce qui les concerne, les États membres de l’UE et la Commission européenne ont pris quatre engagements précis pour améliorer la qualité de leur aide dans les années à venir. L’Union s’est ainsi engagée à délivrer à l’avenir 50% de son assistance à travers les systèmes des pays bénéficiaires sous forme d’appui budgétaire ou d’approche sectorielle. Elle s’est aussi engagée à éviter la mise en place de nouvelles unités de gestion de projets. Elle s’est encore engagée à réduire de 50% le nombre de missions non coordonnées sur le terrain. Finalement, elle a décidé de fournir toute son assistance au renforcement des capacités (formation et transfert de savoir-faire) à travers des projets coordonnés en accroissant l’utilisation d’arrangements multi bailleurs.

"L‘UE veut des actions concrètes. Le temps des promesses vaines doit être définitivement révolu. Il faudra avancer plus vite en matière d’harmonisation et d’alignement. Il s’agit d’accélérer la mise en œuvre de ce que nous faisons." a déclaré le ministre Jean-Louis Schiltz.

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise)

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