Jean-Claude Juncker à la conférence internationale de Madrid sur le terrorisme, la démocratie et la sécurité

Lors de la conférence internationale sur le terrorisme, la démocratie et la sécurité, le Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil européen s'est incliné, à Madrid, "ville martyre", devant "la mémoire de ceux anéantis par la force du fanatisme".

"Le jour où Madrid fut éprouvé, l'ensemble de l'Europe et du monde le fut aussi", a-t-il déclaré. "Peu importe le lieu ou le jour où frappe le terrorisme, les victimes du terrorisme n'ont pas de nationalité", a-t-il estimé.

 L'Union européenne a fait de la lutte contre le terrorisme une des premières priorités, a rappelé Jean-Claude Juncker dans ce contexte. L’UE s’est dotée d’une définition commune du terrorisme, a créé un mandat d’arrêt européen, a intensifié la lutte contre le financement du terrorisme de même qu’elle a œuvré pour faciliter l’échange d’information entre les services nationaux. L'Union a par ailleurs nommé un coordinateur antiterroriste, Gijs de Vries, a souligné Jean-Claude Juncker.

"Malgré tout nous sommes loin des résultats que nous devons avoir", a constaté Jean-Claude Juncker.

Le Premier ministre a estimé qu'il s'agit surtout de lutter contre les raisons à l'origine du terrorisme: "La pauvreté, le désespoir, l'absence d'espoir sont autant de terreaux où se recrutent le terrorisme" a-t-il souligné.

Aussi a-t-il appelé, dans la lutte contre le terrorisme, à la solidarité internationale.

(communiqué par le service information et presse du gouvernement luxembourgeois)

 

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