Jean Asselborn rappelle l'attachement de l'Union européenne à la dimension humaine des activités de l'OSCE

Au cours de la conférence de presse clôturant la deuxième journée de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne à Luxembourg, le 16 avril 2005, Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et président en exercice du Conseil de l'Union européenne, a fait la déclaration suivante au sujet de l'Organisation de la Sécurité et de la Coopération en Europe (OSCE):

"Avec les partenaires des pays candidats et adhérents - la Bulgarie, la Roumanie, la Turquie et la Croatie -, nous avons eu une discussion approfondie sur l'OSCE. Dimitrij Rupel, ministre slovène des Affaires étrangères, est actuellement président de cette organisation très importante. Comme les Etats membres de l'Union européenne, les pays précédemment évoqués sont évidemment aussi membres de cette organisation. Nous attachons une très grande importance à l'action de l'OSCE. Il y a trente ans, l’Acte final d’Helsinki a été signé et ce processus a contribué à changer la face du continent.

On a assisté ces derniers temps à une certaine remise en cause de l’organisation, à une certaine contestation d’un de ses piliers fondamentaux, à savoir la dimension humaine. Je souhaite rappeler l’attachement de l’Union européenne aux activités de l’OSCE dans ce domaine, et notamment l’observation électorale, les missions sur le terrain et la surveillance des frontières.

Nous avons discuté de la façon de soutenir l’OSCE et de sortir de la crise actuelle.

Nous espérons qu’il sera possible de faire des progrès grâce à un dialogue suivi avec les autres membres de l’organisation, et un dialogue approfondi en particulier avec la Russie."

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne)

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