Mars Di Bartolomeo à la commission des Libertés civiles à Bruxelles au sujet des résultats du plan d'action anti-drogue de l'Union européenne

S’exprimant devant la commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures du Parlement européen, le ministre de la Santé luxembourgeois, Mars Di Bartolomeo, président en exercice du Conseil UE, a souligné l’approche équilibrée entre la réduction de la demande et de la réduction de l’offre.

Ces domaines sont complémentaires et non pas concurrentiels, tout en précisant qu’il faut également inclure dans cette stratégie la limitation des risques et dommages pour la santé. La lutte contre les drogues n’est pas une science exacte, a précisé le ministre, en présence du vice-président de la Commission européenne, Franco Frattini, devant un panel d’experts en la matière.

Les dogmes n’ont pas de place dans ce débat, il faut être à la recherche des meilleures pratiques sur le terrain et de veiller dans le cadre du plan d’action à ce que les actions retenues pour l’avenir soient réalistes. À cet égard, la Présidence attache une grande importance à ce que les résultats du plan d’action soient mesurables et durables.

Mars Di Bartolomeo a également souligné l’importance du principe de subsidiarité afin que des approches nationales puissent apporter des solutions nécessairement spécifiques à un problème.

La Présidence luxembourgeoise se conçoit en tant que facilitateur des échanges de vues et de médiateur dans la recherche d’un compromis viable en relation avec le futur plan d’action anti-drogue. La Présidence va tenter d’inclure dans le débat en cours les conclusions du débat de l’audition de la commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures du Parlement européen.

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne)

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