Nicolas Schmit au sujet des exportations de produits textiles de la Chine vers l´Union européenne

Au lendemain du dîner informel des ministres du Commerce extérieur de l’Union européenne le 24 avril 2005, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, a rendu compte des discussions sur un des points soulevés: les exportations de produits textiles de la Chine vers l’Union européenne.

Lors d’un point de presse, le ministre a déclaré: "Sur ce dossier extrêmement épineux, la Commission a pris un certain nombre d’initiatives. Elle s’est lancée dans la définition de lignes directrices, elle a annoncé la préparation de mesures. Le débat a porté sur le caractère d’urgence avec lequel ces mesures doivent être traitées. Les pays les plus affectés - une douzaine d’États membres - ont insisté sur ce caractère d’urgence. Cela veut dire que les enquêtes que la Commission a annoncées, sur la base des statistiques et des données disponibles, et qui se déroule normalement sur 60 jours, peuvent être trop longues".

Selon Nicolas Schmit, "il faut procéder le plus rapidement possible à partir des initiatives prises par la Commission. Aller plus vite que les 60 jours nécessaires à la Commission donnerait satisfaction aux pays qui demandent des mesures d’urgence. Sur la base des statistiques communiquées par les États membres pour le premier semestre 2005, il s’agit de poursuivre le dialogue avec la Chine pour que Pékin prenne de son propre chef des mesures limitatives supplémentaires. La Chine doit être consciente qu’elle doit adopter une attitude de responsabilité en tant que grand partenaire dans le système commercial. Le dossier textile est un grand test pour l’attitude de responsabilité de la Chine, qui est membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 2001".

À la fin des enquêtes de la Commission, si celle-ci arrive à la conclusion qu’il y a de sérieuses anomalies, elle peut, en consultation avec le comité "Textiles", lancer des consultations formelles avec les Chinois demandant de remédier à la situation par des limitations quantitatives aux exportations qui permettrait de geler la croissance des exportations à 7,5% par rapport au niveau des 12 premiers des 14 mois qui précèdent le lancement des enquêtes.

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise de l'Union européenne)

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