Nicolas Schmit au sujet des négociations du cycle de Doha

Lors d’un point presse lundi 25 avril 2005, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, a fait la déclaration suivante au sujet des négociations du cycle de Doha et du rôle que l’Union européenne doit jouer sur ce point:

"Les discussions sur l’agriculture et les tarifs ‘ad valorem’ n’ont pas abouti. Sur le dossier de l’accès aux marchés des produits industriels, ainsi que sur les questions relatives aux règles, on constate un danger d’enlisement des discussions. Le message qui a été clairement donné au commissaire Mandelson, et que lui-même a confirmé, c’est que l’Union européenne doit jouer un rôle primordial dans la relance des négociations du cycle de Doha. Il y a plusieurs possibilités d’activer cette relance: une réunion ministérielle en marge de la réunion de l’OCDE de la semaine prochaine, en vue de préparer la réunion d’Hong Kong - un rendez-vous capital pour le succès du cycle de Doha -, une autre réunion aura lieu en Chine en juillet 2005 afin de faire le point. Il faut voir comment l’Union européenne peut défendre ses propres intérêts qui sont dans un paquet d’ensemble équilibré sur les volets ‘agricole’, ‘tarifs industriels’, ‘services’, ‘règles’ et ‘propriété intellectuelle’. Sur les questions de développement, l’Union européenne veut se faire le promoteur des intérêts des pays en voie de développement les plus vulnérables, le commissaire Mandelson a déjà pris un certain nombre d’initiatives, notamment avec les pays producteurs de coton."

Le ministre Schmit a conclu qu’il y avait "un large accord au sein de l’Union européenne de créer une nouvelle dynamique dans la négociation du cycle de Doha, il y a aussi un accord pour trouver des alliances, d’abord avec les Américains, pour que cette relance devienne plus concrète et permette d’arriver à un accord équilibré, un accord d’ensemble, qui devra prendre forme avant la réunion de décembre à Hong Kong. Finalement, il faut aider les pays en voie de développement et profiter de la dynamique du G8 et du sommet de l’ONU en septembre sur les objectifs du Millénaire. Ces réunions ne remplaceront cependant pas les négociations au sein de l’OMC".

(communiqué par la Présidence luxembourgeoise de l'Union européenne)

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