Nicolas Schmit lors de la conférence d'examen du traité de non-prolifération des armes nucléaires à New York

À l’occasion de l’ouverture de la conférence des parties chargées d’examiner le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) 2005, le 2 mai 2005 au siège des Nations unies à New York, la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne a présenté la déclaration de l’Union européenne sur ses priorités en vue d’un renforcement du régime international de non-prolifération nucléaire.

La délégation de la Présidence a été conduite par le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit. Le représentant permanent auprès des Nations unies et l’ambassadeur en charge des questions de non-prolifération nucléaire ont assisté le ministre au cours de ce débat général. L’intervention du ministre a été prononcée au nom des vingt-cinq États membres de l’Union, des pays adhérents, des pays candidats, des pays du processus de stabilisation et d’association et candidats potentiels, qui se sont ralliés à la déclaration.

Au cours de son intervention, le ministre délégué a relevé que "pour garantir et renforcer la paix, la sécurité et la stabilité au niveau international, le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) est un instrument irremplaçable, de caractère juridiquement contraignant. L’Union européenne souligne que le traité demeure à la fois la pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération nucléaire et le fondement essentiel du désarmement nucléaire (…), ainsi qu’un élément capital du développement des applications pacifiques de l‘énergie nucléaire".

L’intervention du ministre, au titre de la Présidence, a permis de promouvoir la position commune de l’Union européenne, adoptée lors du Conseil "Affaires générales et relations extérieures" du 25 avril dernier à Luxembourg, qui présente 43 recommandations destinées à faciliter la recherche d’un consensus final entre les parties à la conférence.

En marge de cette conférence, Nicolas Schmit a suivi des entretiens bilatéraux, notamment avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed El Baradei, avec le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Kamal Kharrazi, avec le ministre des Affaires étrangères de la Malaisie ainsi qu’avec le secrétaire d’État adjoint américain pour la maîtrise des armements, Stephen Rademaker.

Dans ces entretiens, le ministre délégué a rappelé que l’Union constate avec une grande préoccupation que certains États non dotés d’armements nucléaires, parties au traité, ne respectent toujours pas leurs obligations en matière de non-prolifération.

Au sujet des négociations en cours avec l’Iran, Nicolas Schmit a réaffirmé le soutien de l’Union européenne aux efforts entrepris par la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec la pleine participation du haut représentant pour la PESC, Javier Solana. Le ministre délégué a notamment rappelé la nécessité de respecter les dispositions de l’accord de Paris, tout en soulignant que le dialogue entre l’Union européenne et l’Iran doit être maintenu.

Au cours de son entretien avec le ministre malaisien, qui a parlé en sa qualité de porte-parole du mouvement des pays non-alignés, Nicolas Schmit a constaté que l’Union européenne et le mouvement des non-alignés partagent un grand nombre de préoccupations et d’intérêts communs.

(communiqué par la Présidence du Conseil de l'UE)

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