Jean-Claude Juncker au Sommet du Conseil de l'Europe: "Il faut mettre de l'ordre" dans l'architecture européenne

Lors de son intervention le 17 mai 2005 au 3 e Sommet du Conseil de l’Europe à Varsovie, le Premier ministre luxembourgeois et président en exercice du Conseil européen, Jean-Claude Juncker, s’est exprimé sur l’architecture du continent européen.

En rappelant le 60e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale ainsi que la signature du traité de Varsovie en 1955, le Premier ministre a souligné "l’opportunité du moment et l’opportunité de site" du 3e Sommet du Conseil de l’Europe, qui réunit aujourd’hui la grande famille européenne à Varsovie pour réfléchir sur l’architecture de l’Europe.

Jean-Claude Juncker a fait allusion au travail précieux des trois grandes organisations européennes: l’OSCE qui s’occupe des "grands enjeux du continent concernant la dimension humaine, sécuritaire et économique"; le Conseil de l’Europe qui "excelle dans le domaine normatif et privilégie les droits de l’homme" ; et l’Union européenne, active dans ces différents domaines et dont le traité constitutionnel complétera les compétences en matière de droits fondamentaux.

Le Premier ministre a regretté ouvertement la rivalité de compétences qui peut exister entre les trois institutions et a souhaité "qu’il faut y mettre de l’ordre", en particulier pour éliminer "cette stupide rivalité" entre le Conseil de l’Europe et l’Union européenne. Les deux organisations doivent "évoluer en harmonie […] en organisant une coopération renforcée entre les deux", a par ailleurs insisté Jean-Claude Juncker.

Rappelons à ce propos que Jean-Claude Juncker a accepté "avec plaisir" la mission spéciale d’élaborer un rapport sur l’architecture européenne qui lui a été confiée par le Conseil de l’Europe sur proposition de la présidence polonaise du Comité des ministres en la personne du président, Aleksander Kwasniewski.

(communiqué par le Service information et presse du gouvernement luxembourgeois)

Dernière mise à jour