Lettre du Premier ministre Jean-Claude Juncker au président de Bosnie-Herzégovine, Sulejman Tihic, à l´occasion de la commémoration des massacres de Srebrenica

Monsieur le Président,

La date du 11 juillet reste ancrée dans notre histoire commune comme jour de honte. Le génocide de Srebrenica continue à hanter le monde.

On a essayé de comprendre, d’expliquer la barbarie, mais elle reste injustifiable. De même, il est inconcevable que nous nous soustrayions à nos responsabilités.

Nos consciences nous obligent à nous demander ce que nous pouvons faire de plus pour arrêter les auteurs et les commanditaires des massacres de Srebrenica, et empêcher qu’une telle ignominie puisse se répéter. 

Il faut aujourd’hui, plus que jamais, montrer au monde la vérité sur les évènements de juillet 1995. Les autorités de la Republika Srpska ont commencé à faire face au passé douloureux de la guerre, et à assumer la vérité sur les évènements qui se sont produits pendant le conflit en Bosnie-Herzégovine. C’est par de tels actes que chacun pourra contribuer à l’édification de la confiance au sein de la population de Bosnie-Herzégovine et au processus de réconciliation.

Au nom du Gouvernement luxembourgeois, je tiens à vous exprimer toute ma solidarité et toute ma compassion en ce jour de deuil et de recueillement.

Jean-Claude Juncker

Premier ministre

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