Marie-Josée Jacobs présente le rapport du gouvernement 2004 sur la violence domestique en présence du comité de coopération entre les professionnels dans le domaine de la lutte contre la violence

Les statistiques montrent que dès son entrée en vigueur en date du 1er novembre 2003, la loi du 8 septembre 2003 sur la violence domestique a connu une forte fréquence d’application.

La police procède à environs 13 expulsions en moyenne par mois.

Pour chaque expulsion, 1 à 2 enfants témoins ou victimes de violence sont concernés.

En 2004, il y a eu 2 femmes agresseuses.

Les victimes de la violence domestique sont prises en charge d’une manière pro-active par le service d’assistance aux victimes de la violence domestique.

Au cours de l’année 2004, le centre de consultation pour auteurs de violence a été contacté par  21 hommes, dont 7 clients ont fait l’objet d’une expulsion au cours de l’année 2004.

Malgré la mise en application de la loi, 458 femmes et 500 enfants ont séjourné au cours de l’année 2004 dans les services d’hébergement pour filles, femmes et femmes avec enfants. Dans 281 des cas, la violence domestique était le motif pour la demande d’entrée au centre d’accueil. Par rapport à 2003, le nombre de femmes accueillies dans les services d’hébergement pour femmes a augmenté de 8% et le nombre d’enfants a diminué de 3%. La loi ne semble donc pas avoir d’impact visible sur le nombre de pensionnaires dans les services d’hébergement.

(communiqué par le ministère de l’Égalité des chances)

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