Jean-Claude Juncker et Luc Frieden assistent aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington

En leur qualité de gouverneurs pour le Luxembourg auprès de ces institutions, le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, et le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, assisteront aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui se tiendront les 24 et 25 septembre 2005 à Washington.

Les débats porteront cette année avant tout sur la proposition des ministres des finances du G8 en vue de l’annulation intégrale de la dette que les pays pauvres très endettés ont accumulée envers les institutions financières multilatérales. Au total environ 45 milliards d’euros de dette seraient ainsi remis aux pays les plus démunis. Le Luxembourg, qui est l’un des rares pays ayant atteint et dépassé l’objectif de consacrer 0.7% de son PIB à l’aide publique au développement, soutient fermement la proposition du G8 qui est un élément clé sur le parcours vers la réalisation des Objectifs du Millénaire d’ici 2015. Le Luxembourg est ainsi disposé à porter sa part - que l’on peut estimer à environ 20 millions d’euros - dans l’annulation des créances des institutions internationales dont il est membre.

En marge des réunions officielles, la délégation luxembourgeoise aura des entretiens bilatéraux avec des responsables du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale en vue d’identifier de nouvelles pistes concrètes d’actions en faveur de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration de la croissance. En effet, le Fonds monétaire international et le groupe de la Banque mondiale comptent parmi les intermédiaires les plus importants et les plus efficaces pour acheminer l’aide publique vers les pays en développement. Voilà pourquoi le Luxembourg contribue annuellement plus de 10 millions d’euros à ces deux institutions. L’aide luxembourgeoise a pour cibles principales les subventions aux besoins des pays les moins avancés, la réduction du fardeau de la dette, la lutte contre la faim, la protection des ressources environnementales, l’instauration d’un système financier solide et d’une bonne gouvernance, la mise à disposition des nouvelles technologies de l’information et des communications.

(communiqué par le Service information et presse du gouvernement)

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