Jean Asselborn à la conférence générale de l'UNESCO à Paris

Jean Asselborn, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, a participé le 4 octobre 2005 à la 33ème conférence générale de l'UNESCO à Paris. A cette occasion, le ministre luxembourgeois a également rencontré le directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura.

Le Luxembourg s'apprête à rejoindre cette année, pour la première fois de son histoire, le Conseil exécutif de l'UNESCO pour un mandat de quatre années.

Dans son intervention devant la conférence générale de l'UNESCO, Jean Asselborn a souligné que le Luxembourg mettra sa participation au Conseil exécutif au profit du développement de l'action de cette organisation mondiale, en ligne avec "son engagement pour le multilatéralisme".

Saluant son rôle "dans la promotion de l'entente entre les peuples, le partage et la diffusion du savoir et de la culture", le ministre luxembourgeois a mis en exergue "la compétence particulière" de l'UNESCO dans les trois domaines identifiés comme prioritaires par le Sommet de suivi du Millénaire en septembre 2005: le développement, la paix et les droits de l'homme.

"L'un des rôles majeurs de notre organisation est de veiller à la lutte contre la pauvreté, et donc de répondre activement au défi de l'éducation dans le monde", a estimé Jean Asselborn. "Il sera indispensable de souligner avec constance l'importance de la promotion de l'éducation de qualité, avec l'alphabétisation d'une part et l'éducation au développement durable d'autre part", a-t-il ajouté. Plus particulièrement, le ministre a appelé les pays membres de l'UNESCO à consacrer une attention particulière à l'éducation des femmes et filles et au suivi de l'état des ressources en eau au niveau mondial.

Le ministre a également plaidé pour un renforcement du réseau des écoles associées de l'UNESCO, notamment par une augmentation des ressources humaines et financières de son unité internationale de coordination à Paris, et par son inclusion dans les plans d'action nationaux, régionaux et internationaux en faveur de l'éducation.

La mise en place d'un véritable partenariat pour le développement doit cependant "reposer sur les partages des responsabilités entre les pays contributeurs et les pays en développement" afin d'assurer la durabilité de l'impact des efforts entrepris, a averti Jean Asselborn. Dans ce contexte, il a rappelé que le Luxembourg demeurait au premier plan de la coopération en consacrant plus de 0,83% de son revenu national brut à l'aide publique au développement, tout en visant d'accroître sa contribution à un pourcent du RNB dans les prochaines années.

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise s'est par ailleurs félicité de l'adoption prochaine de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, qui marquera "une réelle volonté de mieux saisir les enjeux, d'accroître le respect mutuel et l'échange et de creuser le dialogue entre toutes les cultures."

(communiqué par le ministère des Affaires étrangères et de l'Immigration)

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