Octavie Modert assiste au lancement de la mission Venus express de l'Agence spatiale européenne

La secrétaire d’État à la Culture, à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Octavie Modert, vient d’assister au lancement de la sonde Venus express, première mission européenne à destination de Venus, effectuée sous l’égide de l’Agence spatiale européenne (ESA).

Lancée par une fusée Soyuz depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) le 9 novembre Venus express réalisera le premier examen complet de l’atmosphère de Venus, connue comme la planète la plus chaude de notre système solaire, avec plus de 450°C de température de surface et une pression atmosphérique quatre-vingt dix fois celle de la Terre.

Ainsi la secrétaire a pu se rendre compte sur place du lancement couronné de succès de cette mission dont l’objectif est d’obtenir des données scientifiques sur l’évolution de cette planète sœur de la Terre. Ces données permettront de tirer des conclusions sur la genèse de cette planète, qui tout en étant similaire à la Terre en termes de dimension, masse et composition a pris un développement très différent au cours des derniers quatre milliards d’années. La sonde analysera justement les épais nuages chargés d’acide sulfurique de Venus et observera sa surface à la recherche de volcans en activité. Sur la base de ces données, la science estime notamment pouvoir donner de meilleures estimations sur les conséquences possibles d’un réchauffement climatique sur Terre.

Rappelant que le Luxembourg vient d’adhérer en tant que 17e membre à l’Agence spatiale européenne, plus de 5 ans après la conclusion d’un accord de coopération dans le domaine des télécommunications, Madame Modert s’est félicitée de la mise en œuvre de cette mission sur la base d’une importante coopération européenne au sein de l’ESA. Venus express constitue une mission comportant un haut intérêt scientifique et qui, pour la première fois bénéficie d’éléments développés pour une mission précédente vers Mars qui ont pu être utilisés lors de cette mission, ce qui en a considérablement réduit le coût.

Constatant que l’ESA est une fois de plus à la hauteur de sa mission, Madame Modert a conclu que les résultats de la mission Venus express devront permettre non seulement de nous faire comprendre notre passé et l’évolution de la Terre, mais également d’anticiper son devenir. La mission est ainsi clairement au service de l’humanité.

(communiqué par le ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)

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