Jean-Claude Juncker à la réunion des ministres des Finances du G7 à Londres

Le Premier ministre, ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, a participé, en sa fonction de président de l’Eurogroupe à la réunion des ministres des Finances du G7 qui s’est tenue les 2 et 3 décembre 2005 à Londres.

La réunion du G7 a débuté vendredi soir avec un échange des ministres sur les déséquilibres économiques globaux et les prix du pétrole. Devant la presse à l’issue de la réunion, Jean-Claude Juncker a déclaré que "les déséquilibres globaux sont devenus un souci majeur" et que l’Union européenne soutient une "correction ordonnée" de ces déséquilibres qui ont atteint des niveaux sans précédent, notamment en raison du manque d’épargne public et privé aux États-Unis d’Amérique ainsi qu’une flexibilité insuffisante des taux de change et l’absence de réformes structurelles des économies asiatiques.

Pour ce qui concerne les prix du pétrole, le G7 a réaffirmé l’importance des mesures décidées à la dernière réunion du G7 en septembre 2005 à Washington, à savoir des mesures concernant l’offre et la demande ainsi que le fonctionnement des marchés du pétrole. Pour l’Union européenne il s’agit avant tout "d’améliorer la transparence en relation avec les stocks de pétrole" a dit le président de l’Eurogroupe.

Jean-Claude Juncker a également rappelé que les Européens avaient honoré leurs engagements pris lors de la réunion informelle des ministres des Finances de l’Union européenne à Manchester en septembre 2005, de ne pas prendre des mesures compensatoires à la flambée des prix du pétrole qui auraient pu avoir un effet de distorsion du marché. La délégation européenne au G7 a d’ailleurs rappelé à ses partenaires que l’efficience énergétique devrait être améliorée non seulement en Europe, mais également dans d’autres régions du monde, notamment aux États-Unis.

Avec le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, Jean-Claude Juncker a présenté aux membres du G7 le diagnostic de la situation économique actuelle dans la zone Euro. "La croissance commence définitivement à s’installer" a dit le président Juncker, même si des risques persistent (déséquilibres globaux, prix du pétrole) et que la demande interne reste faible dans certains États membres. "De l’autre côté, le chômage commence à reculer, ce qui donne une indication que les réformes structurelles entreprises dans les États membres de l’Union européenne commencent à produire les effets désirés" a expliqué Jean-Claude Juncker.

En marge des réunions du G7, Jean-Claude Juncker a eu une entrevue avec le nouveau ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück. Les discussions portaient essentiellement sur les priorités du nouveau gouvernement en matière économique et financière ainsi que sur la situation budgétaire allemande.

(communiqué par le Service information et presse du gouvernement)

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