Nicolas Schmit à la 6e conférence ministérielle de l'OMC à Hong Kong

Le 16 décembre 2005, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nicolas Schmit, est intervenu au nom du gouvernement luxembourgeois à la 6e Conférence ministérielle de l’OMC, qui se tient actuellement à Hong Kong. Nicolas Schmit a également participé à une réunion extraordinaire du Conseil de l’Union européenne (Affaires générales et Relations extérieures), qui s’est tenu à Hong Kong le même jour.

Dans son intervention, le ministre délégué a relevé que "la globalisation peut devenir une chance pour toutes les nations de participer équitablement à la création de richesses (…) Le cycle de Doha s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Millénaire pour le développement et la réduction de la pauvreté. Nous partageons une énorme responsabilité pour contribuer à la réussite de cette grande ambition, dont l’urgence est évidente".

Le ministre délégué a appelé les parties aux négociations à donner un nouvel élan au cycle de Doha: "(…) nous devons donner, ici à Hong Kong, cité symbole d’un progrès fulgurant largement dû à l’ouverture sur le monde, un signal fort et concret en faveur des pays les moins avancés. Un accès généralisé en franchise de droits et de contingents aux marchés des pays industrialisés, à l’instar de l’initiative européenne "tout sauf les armes" devrait être l’élément central d’un paquet développement agréé lors de cette conférence. D’autres pays pourront progressivement améliorer de cette manière l’accès à leurs marchés."

Nicolas Schmit a affirmé que "si le Luxembourg attachait une importance particulière aux questions du développement dans ces négociations, nous voulons, en tant que membre de l’Union européenne, arriver à un résultat global et équilibré dans le cycle de Doha".

Ainsi, le ministre délégué a-t-il notamment souligné que "l’agriculture constitue certainement un des grands sujets de cette négociation. L’Union européenne a présenté une offre sérieuse et ambitieuse en matière à la fois de suppression des subventions à l’exportation et de réduction des droits de douane sur les produits agricoles. Ce serait une grande erreur de minimiser les progrès considérables qui pourront d’ores et déjà être obtenus, à condition que toutes les parties prennent des engagements dans la clarté et la transparence. Nous devons également parvenir à une réduction sensible et effective des tarifs douaniers pour les produits manufacturés (NAMA). Les pays dont les économies ont connu ces dernières années un essor et un développement particulièrement dynamiques doivent pleinement participer à ce nouveau démantèlement des obstacles aux échanges".

Finalement, en ce qui concerne les services, Nicolas Schmit a relevé que "l’ouverture du secteur des services, qui occupe une place de plus en plus importante dans les pays industrialisés comme dans les pays émergents, doit également rester un des grands objectifs de ce cycle. Elle constitue un élément essentiel d’un accord équilibre générateur de croissance et d’emplois".

(communiqué par le ministère des Affaires étrangères et de l'Immigration)

Dernière mise à jour