Conférence-débat: "Die europäische Dienstleistungsrichtlinie: Chancen und Risiken für den europäischen Binnenmarkt in der erweiterten EU"

Après son lancement, le 22 février dernier au Lycée de garçons à Esch-sur-Alzette, l'initiative "europaforum.lu" entame à présent le volet thématique de la période de réflexion nationale sur l'avenir de l'Europe.

La première conférence-débat thématique organisée dans le cadre de la période de réflexion se tiendra lundi 13 mars 2006 à 18 heures à la Banque européenne d'investissement (BEI-EIB). Elle sera consacrée à une réflexion sur l'avenir de l'Europe sociale en général et le projet de directive du Parlement européen et du Conseil relative aux services dans le marché intérieur (directive services) en particulier.

Cette conférence-débat, organisée conjointement par le Conseil économique et social (CES) et le ministère des Affaires étrangères et de l'Immigration, avec la participation de Mme Évelyne Gebhardt, rapportrice du Parlement européen sur le projet de directive relative aux services dans le marché intérieur, se déroulera sous forme d'une discussion libre entre un panel politique et les autres participants à la conférence, qui comprendront notamment les membres du CES élargi, des syndicats, des chambres et associations professionnelles et la société civile. Le débat sera animé par M. Marco Goetz, journaliste.

La conférence-débat est ouverte au public.

Les formulaires d'inscription, qui sont à renvoyer au CES (fax: 42 27 29, courriel: ces@ces.etat.lu), peuvent être téléchargés sur le site www.europaforum.lu.

L'initiative "Europaforum.lu"

Conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre le 12 octobre 2005, l'initiative "europaforum.lu", dont le thème porteur s’intitule "Lëtzebuerg an Europa – eist Liewen, eis Zukunft", est destinée à encourager, dans le cadre de la période de réflexion sur l’avenir de l’Europe décidée lors du Conseil européen de juin, un vaste débat public sur les enjeux, les opportunités et les défis de l’intégration européenne, en collaboration avec la Chambre des députés et les communes.

Ainsi, le forum national sur l’Europe vise à fournir une plate-forme, ouverte mais organisée, dans le cadre de laquelle ce débat public sera appelé à se développer. La mise en place de ce forum est en premier lieu destinée à permettre à la dynamique de réflexion sur l’avenir de l’Union, qui s’est manifestée au cours de la campagne référendaire, de se maintenir au-delà de l’échéance passée du 10 juillet 2005 et de contribuer par là au développement d’une véritable culture de réflexion et de débat public sur l’Europe. Les rôles respectifs du gouvernement, des différents ministères, de la Chambre des députés et des autres institutions de l’État devraient se limiter dans ce contexte à celui d’un animateur-coordinateur.

À cet égard, il est important de noter, d’une part, que le forum a vocation de maintenir ses activités au-delà des délais fixés par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union quant à la clôture de la période de réflexion européenne et, d’autre part, qu’il s’agit d’un cadre libre, tirant sa visibilité de la participation active des forces vives de la nation et de la société civile, cherchant à s’appuyer sur des initiatives existantes, dans lequel peuvent en principe s’insérer toutes les activités destinées à encourager le débat et la réflexion sur l’Europe au sens large. Or, compte tenu des résultats du référendum du 10 juillet 2005, la réflexion européenne au Luxembourg devrait chercher à encourager le débat public à se concentrer en premier lieu sur des sujets d’intérêt pratique pour les citoyens, notamment les questions liées au développement de l’Europe sociale, et chercher à engager davantage les jeunes générations dans le débat européen.

(communiqué par le ministère des Affaires étrangères et de l'Immigration)

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