Présentation de l'ECDL (European Computer Driving Licence)

Mady Delvaux-Stehres, ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Claude Wiseler, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Jean-Claude Reding, Président de la Chambre des Employés privés, et François Jaeger, Président de l’Association luxembourgeoise des Ingénieurs, ont présenté le European Computer Driving Licence (ECDL) le 27 avril 2007 au Lycée technique École de Commerce et de Gestion.

L’ECDL fait désormais l’objet d’une convention, signée à cette même occasion par les quatre organismes, qui ont uni leurs compétences pour promouvoir l’ECDL comme cadre de référence pour la certification et la formation dans le domaine des technologies de l’information et de la communication au Grand-Duché.

Historique de l’ECDL

En 1995, la Commission européenne a démarré une initiative visant l’amélioration des compétences en matière de TIC. Dans ce cadre, une "task force" du Council of european professional informatics societies (CEPIS) a été chargée d’examiner comment cette amélioration des compétences pourrait être réalisée.

Après analyse des programmes de formation dans les différents pays de l’Union, le "Permis de conduire infomatique" introduit en Finlande en 1994 a été identifé comme la meilleure base pour un programme de formation standardisé. En août 1996, ce dernier a été lancé une première fois en Suède sous la dénomination ECDL.

En 1997, le Computer Driving Licence Foundation (ECDL-F) a été fondée à Dublin avec l’appui du gouvernement irlandais. L’ECDL-F a été chargée de promouvoir l’ECDL à travers l’UE et au-delà de ses frontières. Depuis, l’ECDL s’est établi comme la référence internationale en matière de certification dans le domaine des TIC.

L’ECDL au Luxembourg

Déjà en 2001, la chambre des employés privés (CEP•L)a lancé l'ECDL au Luxembourg. En 2002, l’ALI (Association luxembourgeoise des ingénieurs) est devenue membre du CEPIS et de la ECDL-F.

De 2002 à 2005, la CEP•L et l’ALI, liées par une convention, ont organisé les tests ECDL au Luxembourg. En 2005, le ministère de l’Éducation nationale et le Service eLuxembourg ont contacté la CEP•L en vue d’une collaboration permettant à l’État luxembourgeois d’introduire l’ECDL sur une base étendue.

Les partenaires

L'Association luxembourgeoise des ingénieurs (ALI) représente et défend les intérêts professionnels de ses 1500 membres-ingénieurs au Luxembourg. Dans le partenariat elle est l'interlocuteur responsable du Grand-Duché vis-à-vis du CEPIS et l'ECDL-F et fournit aussi bien à l'État qu'à la CEP•L toutes les informations dans ce contexte. Elle garantit ainsi que les tests se déroulent dans des conditions correctes et actuelles.

La Chambre des employés privés (CEP•L) représente et défend les intérêts des 135 000 employés privés. Depuis plus de 35 ans, elle organise des cours de formation continue. Son offre très variée, aussi bien au niveau des contenus qu'au niveau de la complexité des matières, est gérée par son Luxembourg Lifelong Learning Center (LLLC), la formation continue de la CEP•L.

Le gouvernement luxembourgeois est représenté par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle et par le Service e-Luxembourg du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative.

La coopération entre l’ALI, la CEP•L, et l’État

La coopération est formalisée par une convention de coopération qui détermine les structures de décision, la gestion des tests et des participants ainsi que la certification. Les objectifs de la collaboration sont:

  • l’établissement de l’ECDL comme cadre de référence pour les formations dans le domaine des TIC
  • la promotion de l’accès aux technologies d’information et de communication (TIC) ainsi que l’amélioration de la qualité des formations dispensées dans ce domaine
  • la propagation de l’ECDL à une échelle la plus large possible en l’introduisant aux:
    • salariés d’entreprises et d’instituions;
    • élèves de l’enseignement post primaire;
    • demandeurs d’emploi bénéficiant d’une formation dispensée par l’éducation nationale;
    • adultes en formation;
    • structures locales (Internetstuffen) soutenues par l’État;
    • groupes cibles à capacités restreintes (problèmes d’apprentissage, handicap).

Afin de propager l’ECDL, trois actions ciblées sont prévues:

  • une campagne publicitaire qui démarrera sous peu;
  • un outil de gestion informatisé pour les inscriptions, les tests et la certification qui permettra de:
    • saisir les données des participants, tout en reconnaissant les parcours individuels de ces derniers;
    • gérer la facturation envers le client final, tout en donnant la possibilité de vérifier à tout moment l'état des paiements;
    • créer une base commune des participants certifiés ECDL.
  • Un programme d’autoformation et d’entraînement en ligne pour les personnes inscrites aux tests. Ce système a été conçu "sans barrières" de sorte à être accessible pour les personnes handicapées.

Une autoformation sans barrières

Une des caractéristiques essentielles de la certification ECDL est qu’elle est indépendante de logiciels ou de matériel informatique spécifique. Elle ne certifie donc pas l’aptitude d’utiliser un produit spécifique mais plutôt l’aptitude globale de se servir des outils TIC. Elle peut donc être appliquée à n’importe quel outil informatique et à n’importe quel groupe d’utilisateurs.

En plus un outil de formation est accessible aux handicapés qui permet à ceux-ci de postuler à la certification ECDL et de valider le cas échéant leurs compétences TIC. De la sorte, l’ECDL devient un vecteur d’intégration des handicapés dans le monde professionnel.

Résumé

S’adressant à tous les utilisateurs de l’ordinateur, l’European Computer Driving Licence est un certificat européen qui atteste, par le biais d‘une évaluation objective, les connaissances générales et compétences pratiques dans les domaines les plus courants de l’informatique.

Lancé en 2001 au Luxembourg par la Chambre des employés privés et promu depuis 2002 par l’Association Luxembourgeoise des Ingénieurs, le partenariat existant est désormais renforcé par l’Etat luxembourgeois représenté par le service eLuxembourg et le ministère de l’Éducation nationale. Les trois partenaires ont uni leurs compétences pour promouvoir l’ECDL comme cadre de référence pour la certification dans le domaine des technologies de l’information et de la communication au Grand-Duché.

(communiqué par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle)

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