Le 12 juillet 2006, Octavie Modert, secrétaire d'État à l'Agriculture, à la Viticulture et au Développement rural, a procédé à la remise du certificat d'accréditation OLAS ISO 17025 au Laboratoire de médecine vétérinaire de l'État (LMVE). Selon la directive européenne 93/99/CEE relative au contrôle officiel des denrées alimentaires et la directive 99/2003 relative aux zoonoses, l'accréditation des laboratoires effectuant des analyses officielles est obligatoire.
L'accréditation consigne les compétences et des prestations au niveau international d'un laboratoire dans les domaines accrédités (surtout important en cas de litige) et affirme le suivi d'un système qualité afin de satisfaire les clients. Le travail du personnel se trouve en outre valorisé. En fait, elle a déjà été obtenue en 2005. Le premier audit de surveillance a réaffirmé la capacité du LMVE à satisfaire aux exigences des normes et de ses clients.
La remise du certificat a donné la possibilité au LMVE de mieux se faire connaître au grand public et de démontrer son importance en matière de santé publique et animale. Ainsi, le LMVE a largement contribué dans la surveillance et la lutte contre des maladies tels la rage, la brucellose, la leucose bovine, la paratuberculose, la peste porcine, la maladie d'Aujeszky, la trichinose, les maladies métaboliques et du pis chez les bovins, l'ESB, … par ses analyses, au service de nos fermiers et du grand public. Bien que toute analyse effectuée au LMVE soit gratuite, c'est au prix d'investissement de main d'œuvre et de matériel et d'un effort de qualité que les analyses sont réalisées.
Le contrôle des denrées alimentaires d'origine animale, dont le but primaire est de surveiller la santé publique, s'inscrit actuellement dans un concept global qui démarre avec le contrôle des aliments du bétail (assuré par l'ASTA) et se termine par les contrôles officiels des inspections vétérinaires et sanitaires en collaboration avec le LNS. Le LMVE est confronté aux denrées critiques, souvent invoquées en cas de toxi-infections alimentaires, et tient ainsi une position clé.
Toutefois, le LMVE, unique laboratoire de médecine vétérinaire au Grand-duché, n'est pas à même de réaliser à lui seul toutes les analyses qu'il voudrait bien faire. Ainsi faudrait-il de nouveaux locaux avec un équipement adéquat aussi bien en matériel qu'en ressources humaines. En attendant, le LMVE entend intensifier la collaboration avec d'autres laboratoires, aussi bien nationaux qu'internationaux.
(communiqué par le Laboratoire de médecine vétérinaire de l'État)