Participation de François Biltgen, ministre du Travail et de l'Emploi, à la "Rencontre luxembourgeoise autour de la responsabilité sociale des entreprises"

En date du 20 octobre, François Biltgen, ministre du Travail et de l’Emploi a participé à la "Rencontre luxembourgeoise autour de la responsabilité sociale des entreprises" qui s’est déroulée à la Chambre de commerce de Luxembourg.

À cette occasion, François Biltgen a fait une intervention au sujet de la responsabilité sociale des entreprises: de l’idée à la concrétisation.

Le ministre du Travail et de l’Emploi a rappelé son investissement personnel dans le lancement du sujet dès 2003, alors qu’il y avait beaucoup de réticences de part et d’autre. En matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE), le ministre a décidé de thématiser les volets Travail et Emploi qui se situent directement dans son champ de compétences.

François Biltgen a souligné que la RSE est particulièrement importante en matière d’emploi, car la lutte contre le chômage est une responsabilité partagée entre instances publiques, entreprises et personnes à la recherche d’un emploi.

Afin de lancer le débat, le ministre a confié une mission de coordination à la société ADT-Center afin de réunir les différents partenaires actifs au Luxembourg, d’identifier et de diffuser les bonnes pratiques en la matière et de dynamiser le débat dans les entreprises au Luxembourg. Dans ce contexte, 4 domaines ont été identifiés comme prioritaires: emploi des personnes âgées, emploi des personnes handicapées, efforts en matière de lutte contre le chômage ainsi que santé et sécurité au travail.

À l’heure actuelle, on peut dénombrer 4 initiatives en matière de responsabilité sociale des entreprises: la "Plateforme RSE" réunissant les entreprises Arcelor Mittal, Banque et Caisse d’épargne de l’État, Cargolux, Caritas Luxembourg, SES Global, ADT-Center, le label "Entrepreneur socialement responsable" initié par la Confédération luxembourgeoise du commerce, l’initiative de la Chambre des employés privés de Luxembourg et l’initiative de l’Institut de formation du secteur du bâtiment. L’assemblage et l’addition d’une multitude d’initiatives ponctuelles et concrètes semblent être la clé de succès du concept de RSE.

À l’occasion de la conférence, les entreprises membres de la plateforme RSE ont en outre présenté la "Charte des entreprises luxembourgeoises pour la responsabilité sociale et le développement durable" signée en amont de la conférence. Cette charte, qui est dès à présent disponible à toute entreprise qui souhaite y adhérer, couvre la dimension sociale, mais également la dimension économique, la dimension environnementale et la dimension société civile – vie locale de la RSE.

François Biltgen a finalement souligné que la RSE, qui signifie que les entreprises s’engagent à faire des efforts qui dépassent le minimum légal, ne peut être accompagnée par la main publique que de façon subsidiaire. En ce qui concerne le rôle du gouvernement, il s’agira en outre d’inviter toutes les parties prenantes à se coordonner, et ce, en vue d’une complémentarité entre les actions des différents acteurs.

(communiqué par le ministère du Travail et de l'Emploi)

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