Visite de Jean Asselborn à Porto

Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, a effectué du 7 au 8 décembre 2006 une visite à Porto, où il a eu l'occasion de rencontrer son homologue portugais et participer au septième congrès du Parti socialiste européen.

La rencontre avec le chef de la diplomatie portugaise, Luis Amado, a permis de faire le point sur les grandes lignes de la Présidence portugaise du Conseil de l'Union européenne, qui aura lieu au deuxième semestre 2007. Les deux ministres ont convenu de revenir sur ce sujet dans les prochains mois lors d'une nouvelle entrevue bilatérale.

À Porto, le Vice-Premier ministre s’est également entretenu avec la candidate socialiste à la Présidence de la République française, Ségolène Royal. À cette occasion, il a invité Mme Royal à effectuer une visite au Luxembourg dans les prochains mois.

Le 8 décembre, Jean Asselborn et la ministre allemande au Développement, Heidemarie Wieczorek-Zeul, ont présidé une table ronde intitulée "Global Challenges for Progressive Politics", à laquelle ont également participé - parmi d’autres personnalités - Luis Amado et le président de Serbie, Boris Tadic.

Comment établir un nouvel ordre international pouvant garantir des conditions propices pour un dialogue entre les civilisations respectueux et couronné de succès? Tel était le thème central autour duquel s'est développée la discussion.

Prenant pour exemple la situation au Moyen-Orient, en Afrique ou encore dans le pourtour méditerranéen, les participants ont partagé l'avis que, pour relever les défis actuels, il s'agissait d'engager un vrai dialogue entre les cultures sur base d’un ensemble de valeurs communes et partagées. Dans ce contexte, l'Europe devait jouer pleinement son rôle d'acteur global et œuvrer en faveur en faveur de la paix partout dans le monde, ont-ils estimé.

Le ministre Jean Asselborn a notamment identifié plusieurs orientations qui devaient être mises en exergue. Premièrement, la paix globale ne peut que passer par une solution du conflit au Moyen-Orient. L'UE doit plaider en faveur de l'instauration d’un dialogue entre les civilisations englobant toutes les composantes qui font la richesse des cultures, car exclure certaines d’entre elles restreindrait de manière regrettable un dialogue qui doit être aussi riche que possible. Il importe également de miser sur la relance du multilatéralisme. Finalement, la ministre souligne la nécessité d'une Europe forte et intégrée capable de répondre aux aspirations de ses citoyens.

(communiqué par le ministère des Affaires étrangères et de l’Immigration)

Dernière mise à jour