Lors de la table ronde organisée à cette occasion, il a été relevé que la Convention garantit non seulement le respect de l’expression des cultures et identités de tous, mais que la reconnaissance de la diversité culturelle est en même temps synonyme d’ouverture aux autres cultures du monde. Citant la maxime de L. S. Senghor « S’enrichir de nos différences pour converger vers l’universel », la secrétaire d’Etat Madame Modert a mis en exergue plus particulièrement le rôle de l’éducation (éducation de la culture et culture de l’éducation) et a conclu en rappelant que la diversité culturelle doit, par définition, se vivre au quotidien.
La Convention sur la promotion et la protection de la diversité des expressions culturelles avait été adoptée à l’UNESCO le 20 octobre 2005 aux termes d’un long et vaste processus de négociation, au cours duquel la Communauté européenne en général et la Présidence luxembourgeoise du Conseil en particulier ont joué un rôle considérable. Elle constitue une avancée majeure dans la reconnaissance de la spécificité des biens et services culturels et de la souveraineté des Etats à conduire les politiques et à adopter les mesures qu’ils jugent appropriées pour la protection et la promotion de la diversité culturelle. Au regard du consensus général sur l’importance de cette Convention pour la défense de la diversité culturelle, le rythme de ratification a été particulièrement rapide : le seuil nécessaire de trente ratifications étant désormais franchi, la Convention va pouvoir entrer en vigueur le 18 mars 2007.
(communiqué par le Ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)