Jeannot Krecké et Nicolas Schmit à la réunion du Conseil des ministres de l'OCDE à Paris les 15 et 16 mai 2007

Les 15 et 16 mai 2007, le ministre de l'Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, et le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigration, Nicolas Schmit, participent à la réunion du Conseil des ministres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris.

Jeannot Krecké a assisté à la réunion des ministres des Finances et de l’Économie des pays membres de l’OCDE qui ont débattu, en présence des représentants des pays émergents comme la Chine, l’Inde, le Brésil et la Russie, des politiques économiques et sociales à mettre en œuvre face à la mondialisation.

Sous la présidence de M. Pedro Solbes, vice-premier ministre et ministre de l’Économie et des Finances espagnol, les ministres ont confirmé que la mondialisation, qui se traduit par une intensification accrue des échanges de produits, de la mobilité du travail et de la circulation des technologies, est globalement positive. Cependant, les nombreux travaux de recherche ont progressivement amené le secrétariat de l’OCDE à nuancer son discours sur la mondialisation, rejoignant un sentiment d’inquiétude largement partagé par l’opinion publique. D’un côté, les études confirment l’augmentation générale du niveau de vie dans les pays développés; de l’autre côté, les statistiques montrent que la mondialisation engendre des pertes d’emplois dans les branches les plus concurrencées, déforme le partage de la valeur ajoutée au détriment des travailleurs et creuse les inégalités de salaire et de revenus des ménages.

Jeannot Krecké a soulevé la question du lien entre l’inflation et l’activité qui a tendance à se distendre sous l’effet de la mondialisation. Il a également souligné que les gouvernements avaient un rôle important à jouer pour assurer que la mondialisation ne profite pas uniquement aux actionnaires et aux grands patrons, mais que "ses fruits permettent de nouveaux investissements, plus d’innovation, plus de formation et ainsi des emplois plus nombreux et de meilleure qualité".

Dans le contexte d’une reprise vigoureuse dans l’Union européenne, l’OCDE prévoit que le Luxembourg devrait enregistrer une croissance économique solide de 4,8 % en 2007 et 5,1 % en 2008, confirmant le bien fondé du paquet de mesures adopté par la tripartite d’avril 2006 "Rétablir les équilibres, préparer l’avenir". Ces mesures ont entamé un retour plus rapide l’équilibre budgétaire permettant de dégager des marges de manœuvre pour accompagner un passage maîtrisé à la société de la connaissance, tout en préservant le modèle social luxembourgeois.

Les ministres de l’Économie et des Finances ont également discuté de l’innovation comme facteur de croissance économique, soulignant le rôle déterminant qu’elle jouera pour relever des défis planétaires comme le réchauffement climatique et le développement durable.

(communiqué par le ministère de l’Économie et du Commerce extérieur)

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