Le ministre Jeannot Krecké participe à la réunion informelle des ministres de l'Économie à Lisbonne

La Présidence portugaise du Conseil de l’UE a continué les discussions au sein du Conseil Compétitivité par une réunion des ministres de l‘Économie à Lisbonne sous présidence de Manuel Pinho.

Lors de la journée du vendredi, 20 juillet 2007, les ministres ont discuté de la politique en faveur des petites et moyennes entreprises (PME). Le ministre Jeannot Krecké a insisté sur l’importance des échanges internationaux pour les PME afin de pouvoir profiter pleinement des opportunités du marché unique européen. "Diminuer les barrières légales et administratives doit constituer la toute première priorité", a indiqué Jeannot Krecké.

Une attention particulière doit être portée à l'impact des nouvelles législations. Le ministre a ainsi demandé à la Commission européenne d'être plus vigilante: certaines propositions, en particulier celles qui obligent nos entreprises à se conformer aux différents droits de chacun des nos partenaires, comme la proposition dite "Rome I", risquent de gravement préjudicier nos PME. "Nous voulons un véritable marché intérieur et non pas 27 'mini-marchés'", a lancé le ministre, qui craint qu'une re-territorialisation du marché intérieur ne prive les consommateurs - surtout ceux des petits pays - de l'accès à certaines offres, notamment sur Internet.

Les discussions vont continuer au cours de la journée du samedi, 21 juillet 2007, lors de laquelle les ministres se pencheront sur la politique industrielle durable. La Commission européenne a en effet annoncé vouloir tenir compte pleinement des défis du développement durable dans le cadre de sa politique industrielle. Les ministres vont discuter comment transformer les défis du changement climatique en opportunités pour les entreprises. Promouvoir l'éco-innovation pour stimuler la fabrication de produits plus durables sera un élément clef de cette nouvelle approche.

Il faut une approche globale de la part des industries, estime encore la Commission européenne. Les discussions porteront notamment sur la possibilité de recourir à l'avenir à des accords sectoriels pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Jeannot Krecké estime que l'approche globale telle proposée par le secteur de la sidérurgie à travers Eurofer constitue une initiative très intéressante à cet égard.

(communiqué par le ministère de l’Économie et du Commerce extérieur)

Dernière mise à jour