Explications du ministre des Transports dans le cadre des discussions concernant la fiabilité des tests de salive ou de sueur

En complément aux explications que le ministre des Transports a donné hier à l’attention de la Chambre des députés et à la presse dans le cadre des discussions concernant la fiabilité des appareils de contrôle servant à déterminer la présence de drogues illicites dans l’organisme des usagers de la route (tests de salive ou de sueur), le ministère des Transports souhaite communiquer les informations suivantes:

Tout d’abord, le ministre des Transports souhaite réitérer la volonté du gouvernement d’améliorer la sécurité routière afin de parvenir à une réduction sensible des accidents mortels et graves. Dans cette optique, il importe de souligner que le dépistage général des drogues illicites constitue un élément important dans la lutte contre l’insécurité routière et contribue ainsi à une sécurisation accrue de nos routes. Il ne saurait donc être question de vouloir dévier de cette volonté exprimée par la Chambre des députés et le gouvernement.

Suite aux discussions récentes à ce sujet, le ministre des Transports souhaite préciser qu’il ne s’agit pas d’incriminer les personnes ayant pris des médicaments pour curer une maladie, mais que le dépistage de substances psychotropes vise exclusivement les personnes sous l’influence de drogues illicites. Le ministre des Transports souligne une nouvelle fois que le projet de règlement grand-ducal concernant les critères techniques et les conditions d’homologation des appareils servant à déterminer la présence de drogues illicites dans l’organisme des usagers de la route n’est pas encore d’application.

À cet égard, il est à préciser que les seuils prévus par la loi (2 ng/ml de tetrahydrocannabinol (THC); 50 ng/ml d’amphétamines; 50 ng/ml de cocaïne; 20 ng/ml d’opiacés) se basent sur les expériences qui ont été faites dans nos pays avoisinants et que les tests de salive et de sueur ont fait leurs preuves depuis des années en Allemagne.

Néanmoins, dans le souci que les personnes malades ne soient pas assimilées aux toxicomanes, le ministre des Transports en étroite collaboration avec le ministre de la Santé se concertera dans les jours qui suivent une nouvelle fois avec les milieux intéressés.

Le règlement grand-ducal en question entrera en vigueur dès que toutes les clarifications nécessaires ont été effectuées.

(communiqué par le ministère des Transports)

Dernière mise à jour