Partant de cet énoncé, et en prenant en compte le premier diagnostic responsable de dépendance - qui est définie au Luxembourg comme l’état d’une personne qui, par une maladie physique, mentale, ou d’une déficience de même nature, présente un besoin important et régulier d’assistance d’une tierce personne dans les actes essentiels de la vie (hygiène, nutrition, mobilité) - il existe au 30 juin 2006 au Grand Duché 1.952 personnes handicapées recevant des prestations de l’assurance dépendance (soit 23,4% du total des bénéficiaires).
Ces personnes handicapées ont un temps moyen requis pour les aides et soins plus élevé que les bénéficiaires "non handicapés" et sont également majoritaires dans la classe des bénéficiaires "très dépendants" (c’est-à-dire ayant un requis en aides et soins supérieur à 24,5 heures par semaine dans les actes essentiels de la vie).
Par ailleurs, l’assurance dépendance prend en charge pour ces personnes handicapées de nombreuses aides techniques - dont le but est de leur faire recouvrer, dans la mesure du possible, une plus grande autonomie dans les actes essentiels de la vie - ainsi que des adaptations du logement.
En résumé, et contrairement aux idées reçues, l’assurance dépendance n’est pas réservée aux personnes âgées dépendantes, même si plus de 70% de ses bénéficiaires ont plus de 70 ans. De nombreuses personnes handicapées, prises en charge soit à domicile, soit dans des établissements d’aides et de soins par des réseaux spécialisés dans le domaine du handicap, profitent de ce risque de la Sécurité sociale, qui existe depuis le 1er janvier 1999.
(communiqué par le ministère de la Sécurité sociale / Cellule d’évaluation et d’orientation de l’assurance dépendance)