Entrevue de François Bausch et de Camille Gira avec le ministre wallon de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité, Philippe Henry

L’entrevue a porté sur les questions qui se posent au niveau de la mobilité transfrontalière entre la région frontalière belge et le Grand-Duché de Luxembourg, à savoir l’élaboration d’un SMOT (Schéma de mobilité transfrontalière) d’une part, et les relations belgo-luxembourgeoises dans le domaine ferroviaire, d’autre part.

Le 14 février 2014, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, et le secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures, Camille Gira, ont rencontré le ministre wallon de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité, Philippe Henry, à la Maison du tram à Liège.

L’entrevue a porté sur les questions qui se posent au niveau de la mobilité transfrontalière entre la région frontalière belge et le Grand-Duché de Luxembourg, à savoir l’élaboration d’un SMOT (Schéma de mobilité transfrontalière) d’une part, et les relations belgo-luxembourgeoises dans le domaine ferroviaire, d’autre part.

L'axe ferroviaire Bruxelles-Luxembourg

Le ministre Bausch a précisé que: "L’axe ferroviaire Bruxelles- Luxembourg est d’une importance cruciale pour le Luxembourg. Nous avons prévu des investissements de 42 millions pour le renouvellement des postes directeurs entre 2013 et 2015, de 60,8 millions pour la ré-électrification de la ligne en 25 kV entre 2014 et 2016, ainsi qu’ une modernisation de la ligne, des gares et des ouvrages d’art dans une 3e phase. Par ailleurs, un dédoublement de la ligne ferroviaire entre Luxembourg et Bettembourg (Axe Bruxelles-Luxembourg-Strasbourg) prévoit la construction d’un nouveau tronçon de ligne à deux voies d’une longueur d’environ 7 km pour un montant de 292 millions".

Vu l’abandon de l’étude de marché "Pendolino" en vue de la mise en circulation de trains pendulaires Bruxelles – Luxembourg – Strasbourg – Suisse, François Bausch a proposé de se concentrer sur une solution avec correspondance à Luxembourg à l’horizon 2017 entre les trains TGV Luxembourg – Strasbourg et la mise en place de trains performants entre Bruxelles et Luxembourg, qui pourraient réduire le temps de ce trajet à approximativement 2 heures.

En ce qui concerne le SMOT signé en 2013, une première réunion entre fonctionnaires a eu lieu en janvier 2014. Le SMOT est un instrument qui rassemble tous les partenaires amenés à prendre des décisions en la matière (organes décideurs fédéraux, régionaux et communaux pour la Belgique -  nationaux et communaux pour le Luxembourg), en vue de développer et d’établir une inter-modalité entre les différents réseaux et modes de transport transfrontaliers.

Analyse des mobilités transfrontalières

Après un inventaire des études existantes, un diagnostic socio-économique et une analyse des mobilités transfrontalières, sera développé un catalogue de mesures relatives aux transports en commun, P&R, covoiturage, mobilité douce et infrastructures relatives au trafic individuel. Sera ensuite établie une hiérarchisation des mesures à prendre à court terme (2014), moyen terme (2020), et long terme (2030).

La question de la tarification a été également été abordée par le ministre Bausch et le secrétaire d’État Gira. François Bausch a évoqué la possibilité d’une extension de la tarification luxembourgeoise jusqu’à la première gare belge, sous condition que la question du financement y afférent soit réglée avec la Belgique, afin d’inciter les frontaliers à utiliser le train dès que possible.

Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures / Département des transports

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