Claude Meisch a pris part au Conseil "Éducation, jeunesse, culture et sport" à Bruxelles

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Xavier Prats-Monne, directeur général de la Direction Générale EAC, Commission européenne; Marc Durando, directeur exécutif de European Schoolnet; Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse

Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, a pris part aux volets "Éducation" et "Jeunesse" lors du Conseil "Éducation, jeunesse, culture et sport" le 12 décembre 2014 à Bruxelles.

Formation à l’esprit d’entreprise – une compétence-clé

Le Conseil des ministres a adopté des conclusions au sujet de l'éducation et de la formation à l'esprit d'entreprise dans lesquelles il invite les États membres à promouvoir l’inclusion des aptitudes et des compétences liées à l’esprit d’entreprise dans les programmes de formation mais aussi à promouvoir les activités pratiques ainsi que l’implication des entrepreneurs dans les processus d’apprentissage. Le Conseil invite également à soutenir la création d’entreprises par des étudiants et à améliorer la coopération entre les institutions impliquées et le monde du travail.

Révision de la stratégie Europe 2020 - L’éducation et le monde de l’emploi doivent impérativement interagir

Dans le cadre de l'examen à mi-parcours de la stratégie Europe 2020, les ministres ont mené un débat d'orientation sur la contribution du domaine de l’éducation à la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020 et sur les arguments économiques en faveur de l'éducation et de la formation. Afin d’améliorer la coordination entre des ressorts fortement liés, le ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Économie sociale et solidaire, Nicolas Schmit, ainsi que ses homologues du Trio de la Présidence du Conseil de l'UE (Italie, Lettonie et Luxembourg) ont participé au débat d'orientation. Selon Claude Meisch, le moment est opportun pour donner un nouvel élan à la lutte contre le décrochage scolaire au niveau européen puisque cela aura un impact positif sur l’économie, mais également sur la cohésion sociale et l’équité. "L’éducation et la formation doivent être au cœur de la stratégie Europe 2020 révisée car il s’agit là du meilleur investissement pour l’avenir", a souligné Claude Meisch.

Selon Nicolas Schmit, il faut veiller à ce qu’une part substantielle du plan d’investissement de la Commission soit dirigée vers l’éducation, la formation et la recherche. C’est le lien avec les politiques macroéconomiques et de l’emploi qui vise à rétablir le potentiel de croissance détruits en Europe pendant la crise - nous devons le rétablir, autrement nous allons glisser dans une stagnation durable. "Les coupes budgétaires dans les systèmes d’éducation risquent de devenir une hypothèque sur l’avenir et un poids supplémentaire pour les politiques futures de l’emploi", a mis en garde Nicolas Schmit. D’ailleurs, il a plaidé en faveur de la Garantie pour la jeunesse qui nécessite une approche intégrée au niveau des politiques de l’emploi et de l’éducation que le Luxembourg met en œuvre.

Volet "Jeunesse"

Lors de la session consacrée au volet "Jeunesse", les ministres ont adopté des conclusions au sujet de la promotion de l'accès des jeunes à leurs droits afin de favoriser leur autonomie et leur participation à la société civile. Dans ce contexte, le Conseil invite à investir dans les mesures de prévention et d’intervention en vue de réduire le décrochage scolaire et à envisager la mise en place de programmes de logement social privilégiant les jeunes qui disposent de faibles revenus. Selon les conclusions du Conseil, il est important de promouvoir la garantie pour la jeunesse en tant que réforme structurelle de l’UE tout en promouvant l’échange de bonnes pratiques entre les États membres en matière de suivi de sa mise en œuvre.

Approche intersectorielle des politiques de la jeunesse – soutenir l’autonomie des jeunes

Les ministres ont également mené un débat d’orientation au sujet de l'approche intersectorielle des politiques menées dans le domaine de la jeunesse qui sert à mieux répondre aux défis socio-économiques et à élaborer des politiques plus ciblées. "À travers le travail de la jeunesse, nous donnons aux jeunes l’occasion de développer davantage leurs compétences communicatives et générales nécessaires à réussir dans le monde professionnel, qui souvent ne sont pas suffisamment acquises à l’école", a noté Claude Meisch, qui a d’ailleurs cité l’exemple des "mini-entreprises" - un concours national invitant les jeunes à développer leurs propres projets économiques.

Finalement, l’approche transversale de la politique de la jeunesse telle que mise en œuvre par un comité interministériel et par un plan d’action au Luxembourg est un instrument fort et, par ailleurs, inscrit dans la loi.

À noter qu’en marge du Conseil "EJCS", Claude Meisch a rencontré en réunion bilatérale Dr. Ralf Kleindiek, secrétaire d’État allemand au ministère fédéral de la Famille.

Aussi en marge du Conseil, Claude Meisch a participé en tant qu’invité spécial à la conférence "Education in the digital era" à Bruxelles. Le panel des ministres a abordé l’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’apprentissage ainsi que l’interaction plus efficace et plus personnalisée avec les élèves. Selon Claude Meisch, «les nouvelles technologies nous aident à tenir compte des différentes réalités de chaque apprenant, surtout par rapport à la diversité linguistique». Il est d’ailleurs possible de remédier aux inégalités par le biais d’un meilleur accès et de coûts réduits. Il s’agira maintenant d’apprendre aux jeunes à utiliser ces nouvelles technologies de manière efficace tout en impliquant les parents.

Communiqué par le ministère de l'Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse / Représentation permanente du Luxembourg auprès de l'UE

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