84 lignes de bus RGTR pourront être consultées en temps réel à partir du 19 juin 2017

En date du 29 mai 2017, François Bausch a présenté la 2 e phase de la mise en service du "temps réel" sur 84 lignes RGTR à partir du 19 juin 2017.
©MDDI
Conférence de presse - Annick Trmata, ministère du Développement durable et des Infrastructures - Département des transports; François Bausch, ministre du Développement durable et des Infrastructures; Alex Kies, ministère du Développement durable et des Infrastructures - Département des transports

"En effet, depuis le mois de février 2017, 81 lignes RGTR peuvent déjà être consultées en "temps réel" et les retombées des usagers ont été très positives", a constaté le ministre. "À partir du 19 juin, le gros du réseau avec les lignes principales sera équipé et la dernière adaptation est prévue pour décembre 2017".

Pour le client, l’affichage des horaires en temps réel sur tous les supports d’information permettra d’améliorer nettement la fiabilité du service et la complémentarité entre les différents modes de transport. Avec la mise en service du tram le 10 décembre, le "temps réel" renforcera également la fonctionnalité des premiers "pôles d’échange" sur ce trajet.

Le temps réel va considérablement changer la vie des usagers: ils verront sur les écrans aux stations, les écrans dans les bus et sur leur téléphone portable leurs connexions en temps réel. En clair, ils peuvent suivre en temps réel si leur correspondance (bus, mais également trains à partir de 2018) est déjà partie ou en retard. Les usagers disposeront d’informations fiables sur les retards éventuels, ce qui leur permet de mieux organiser leur trajet.

Le suivi digital des correspondances présente également un atout majeur pour la planification du réseau voire des couloirs bus et permet d’exercer un contrôle rigoureux des prestations sur le terrain.

De plus, moyennant des écrans personnels dans les bus, les chauffeurs sont informés à tout moment du temps d’arrivée d’un train et peuvent ainsi retarder leur propre départ de quelques minutes pour assurer la correspondance. Par ailleurs, les clients pourront anticiper leur descente du bus et disposer d’annonces sonores. Plus tard, un service "push news" sera envisagé afin d’informer proactivement le client sur d’éventuelles irrégularités.

Des postes de commande seront opérés dans 4 régions du pays, chargés de superviser le réseau, et le cas échéant, intervenir dans les correspondances.

Le budget du projet, qui s’inscrit parfaitement dans la stratégie relative à la construction de nouveaux pôles d’échange, est de 23,3 millions d’euros.

Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures

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