Jean Asselborn à la deuxième réunion ministérielle UE-CELAC à Bruxelles

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la deuxième réunion ministérielle entre l’Union européenne et la Communauté d’Etats latino-américains et caraïbes (CELAC), qui s’est tenue à Bruxelles.

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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la République du Chili, Roberto Ampuero Espinoza
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la République de l’Equateur, José Valencia
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la République argentine, Jorge Faurie
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la République orientale de l’Uruguay, Rodolfo Nin Novoa
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    Jean Asselborn avec le ministre des Affaires étrangères de la République du Chili, Roberto Ampuero Espinoza

 

La deuxième rencontre dans ce format rassemblant 61 pays était co-présidée par la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, et le ministre des Affaires étrangères d’El Salvador, Carlos Castaneda. Elle avait vocation à renforcer le partenariat UE-CELAC et à se pencher sur son avenir.

Dans ce contexte, les ministres ont notamment évoqué les moyens de renforcer le multilatéralisme et la coopération UE-CELAC au sein des enceintes internationales, ainsi que la mise en œuvre du partenariat UE-CELAC, y compris en matière de coopération économique et de développement durable. 

Dans son intervention, le ministre Asselborn a lancé un signal d’alarme: "Le système multilatéral traverse actuellement une crise sans précédent. La tendance à l’unilatéralisme est évidente, de même que la tendance à bafouer les droits humains et l’Etat de droit. Le consensus en faveur de la coopération internationale mutuellement bénéfique est en train d’être érodé par ceux qui veulent retourner à une approche transactionnelle, fondée sur les intérêts des grandes puissances et la défense de leurs zones d’influence". Il a déploré le fait qu’au sein des deux régions, "il y a des pays où un populisme autoritaire se répand qui n’hésite pas à cataloguer les journalistes, les responsables politiques libéraux ou encore les ONG comme "ennemis du peuple", où des responsables politiques désignent les minorités et autres groupes vulnérables de "différents" et "indésirables" ; des pays où les demandes légitimes des citoyens pour une gouvernance plus responsable sont réprimées, parfois dans le sang; des pays qui décrivent les migrants et les réfugiés comme une menace existentielle. C’est inacceptable". 

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a souligné que "face aux défis que nous traversons en ce moment, l’engagement politique de nous tous est requis, plus que jamais: un engagement pour le multilatéralisme, pour nos libertés fondamentales et nos valeurs, pour les droits de l’homme et l’Etat de droit". Jean Asselborn a conclu que "dans le contexte actuel, un contexte difficile, la CELAC et l’UE doivent coopérer de manière plus étroite encore que par le passé dans les principales enceintes internationales, en particulier à l’ONU". Il a plaidé pour une coordination étroite au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations unies.

En marge de la réunion, le ministre Asselborn a multiplié les entretiens avec ses homologues de la région CELAC, pour renforcer les relations bilatérales et faire le point sur les dossiers les plus pressants à l’ordre du jour régional et international. 

Dans ce contexte, le ministre Asselborn a eu des entrevues avec les ministres des Affaires étrangères de la République argentine, Jorge Faurie, de la République orientale de l’Uruguay, Rodolfo Nin Novoa, de la République de l’Equateur, José Valencia, et de la République du Chili, Roberto Ampuero Espinoza. Avec ce dernier, Jean Asselborn a procédé à la signature d’un accord visa vacances-travail entre le Luxembourg et le Chili. Cet accord permettra à des jeunes gens âgés entre 18 et 30 ans, désireux de s’expatrier durant une durée maximale d’un an, à des fins touristiques et culturelles, de séjourner et de travailler dans le pays partenaire.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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