Henri Kox a participé à la visioconférence du Conseil "Justice et affaires intérieures" de l'UE

Le 14 décembre 2020, le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, a participé, pour ce qui est du volet de la sécurité intérieure, à la réunion informelle des ministres chargés des "affaires intérieures" de l'UE, organisée en format visioconférence par la présidence allemande du Conseil de l'Union européenne. 

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Henri Kox, ministre de la Sécurité intérieure

Pour la dernière réunion du Conseil JAI de cette année, la présidence allemande a invité les États membres à s'accorder sur des conclusions du Conseil ambitieuses concernant son projet d'un partenariat européen des services policiers afin de donner un coup de pouce à la coopération policière. Ainsi, cette idée de partenariat efficace pour la sécurité intérieure tourne avant tout autour de l'échange d'information. Cet échange se fera en fonction du principe de disponibilité, de la mise en place de systèmes de communications sécurisés, d'une modernisation des règles opérationnelles applicables en matière de coopération policière et de la mobilisation des nouvelles technologies dans le plein respect des droits et libertés fondamentales. Dans ce contexte, des solutions en matière de cryptage permettant un équilibre entre les besoins des services répressifs seront recherchées tout en veillant à la protection des droits fondamentaux ainsi qu'aux aspects de la cyber sécurité.

D'autres volets des conclusions du Conseil concernent la coopération avec les pays tiers, la lutte contre le crime organisé transfrontalier et la prévention et lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.

Dans cet ordre d'idée et afin de pouvoir garantir un espace Schengen sans contrôles au niveau des frontières intérieures, les ministres ont eu un échange sur la mise en œuvre de l'interopérabilité. Cette nouvelle architecture des systèmes d'informations voire de banques de données qui doit être en place en 2023 repose sur le principe de l'interconnexion des différents systèmes afin de permettre une meilleure coopération non seulement des services répressifs, mais aussi des acteurs judiciaires et en matière d'asile et de migration.

À ce titre, le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, est d'avis qu'il est, d'une part, essentiel que les outils européens déjà en place soient pleinement utilisés et mis en œuvre. D'autre part, les États membres devront également s'attarder sur les questions plus globales du futur liées à la sécurité intérieure.

 

Communiqué par le ministère de la Sécurité intérieure

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