Visite de travail à Luxembourg du ministre des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas, Wopke Hoekstra

En date du 15 février 2022, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a reçu son nouvel homologue des Pays-Bas, Wopke Hoekstra, pour une réunion de travail au bâtiment Mansfeld.

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    Jean Asselborn avec Wopke Hoekstra, ministre des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas

    Jean Asselborn avec Wopke Hoekstra, ministre des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas

  2. ©MAEE

    Jean Asselborn avec Wopke Hoekstra, ministre des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas

    Jean Asselborn avec Wopke Hoekstra, ministre des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas

    (de g. à dr.) Wopke Hoekstra, ministre des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas ; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes

Lors de l'entrevue, les deux ministres ont exprimé d'entrée de jeu leur satisfaction quant à la qualité des relations confiantes existant entre les deux partenaires de longue date. Le ministre Asselborn s'est félicité tout particulièrement de l'excellente coopération avec la diplomatie néerlandaise sur base du traité de 1964, de même que de l'assistance fournie en matière de rapatriement de résidents luxembourgeois et d'évacuation de réfugiés afghans. Le ministre Hoekstra a, quant à lui, exprimé son soutien dans la mise en œuvre des priorités de la présidence luxembourgeoise de l'Union du Benelux.

Les discussions ont également porté sur les leçons à tirer de la pandémie de Covid-19. Dans ce contexte, le ministre Asselborn a rappelé l'importance de garder les frontières entre les États membres ouvertes. Au regard des acquis fondamentaux de l'Union européenne, le ministre a souligné la nécessité d'accorder au niveau européen une attention particulière aux intérêts et à la protection des communautés transfrontalières qui représentent 30% des citoyens européens, soit 150 millions de personnes.

En outre, les ministres ont abordé la question de l'Etat de droit. En ce qui concerne la procédure de l'article 7 de l'Union européenne, le ministre Asselborn a indiqué que le Conseil doit rester saisi tant que les problèmes d'Etat de droit n'auront pas été levés au sein de l'espace communautaire. À cet égard, les deux ministres ont réitéré leur engagement en faveur de la défense de l'État de droit et des droits humains au sein de l'Union européenne et au niveau international dans les différents fora multilatéraux.

Par la suite, le ministre Asselborn a évoqué avec son homologue néerlandais un certain nombre de dossiers internationaux. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a exprimé son inquiétude quant à la situation actuelle à la frontière entre l'Ukraine et la Russie. Il a souligné la nécessité de maintenir le dialogue ouvert avec les parties impliquées, tout en rappelant que le Luxembourg ne reniera pas les principes d'inviolabilité des frontières, de souveraineté des pays et de liberté de chaque pays à définir sa politique étrangère. Dans ce contexte, les ministres étaient d'accord sur la nécessité d'une position européenne commune et solidaire, de sorte à pouvoir réagir de manière efficace et coordonnée en fonction de l'évolution de la situation.

S'agissant des relations entre l'Union européenne et la Chine, le ministre Asselborn a mentionné que le Luxembourg reste convaincu que l'UE doit poursuivre son dialogue avec la Chine, tant sur les questions d'intérêt commun que sur les points de désaccord - notamment les droits humains.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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