Allocution de Henri Grethen à l'Assemblée générale de la FEDIL

Monsieur le Président,

Avant tout, permettez-moi de vous féliciter pour votre nouvelle mission de capitaine de l'industrie luxembourgeoise.

Etant donné que "rien ne réussit comme le succès", je vous souhaite beaucoup de succès dans cette nouvelle mission.

En ma qualité de ministre de l'Economie, je vous assure de mon soutien le plus cordial, comme j'ai la conviction que tous vos faits et gestes seront guidés par l'objectif de prospérité économique qui constitue par ailleurs le ciment au bien-être social.

Vous saurez certainement manœuvrer avec autant d'adresse que votre prédécesseur le navire FEDIL, quelque mouvementées que puissent être les nouvelles eaux que vous serez amenés à traverser au passage du cap du nouveau millénaire.

Monsieur le président sortant, cher Marc Assa,

Il m'importe à cet endroit de m'associer vivement à l'hommage que vous a témoigné votre successeur pour les longues années que vous avez présidé, avec beaucoup de talent, aux destinées de votre Fédération.

En tant que chef d'entreprise d'un groupe international, vous avez su faire profiter la FEDIL autant de vos qualités de meneur d'hommes que de votre largeur d'esprit, voire de votre renom sur le parquet industriel international.

Vous avez d'ailleurs été un interlocuteur lucide et perspicace des pouvoirs publics et des autres partenaires sociaux. Soyez-en également remercié au nom du gouvernement.

Mesdames, Messieurs,

Si votre nouveau Président et moi-même se limitaient à contempler les données macro-économiques essentielles du moment, nous serions tentés de nous rallier au sentiment du "Candide" de Voltaire, "que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles".

Pour 1999, en dépit d'un début d'année encore largement marqué par les effets des crises asiatiques et d'Europe de l'Est, la croissance en volume du PIB se chiffre à un niveau au delà de 5%. Sur toute l'année considérée, l'emploi salarié intérieur a connu une progression de 5,3% par rapport à l'année précédente, ce qui correspond d'ailleurs à la plus forte progression depuis 1985.

En moyenne annuelle, le taux de chômage s'élève à 2,9% de la population active et représente toujours le taux le plus bas dans la comparaison européenne.

D'aucuns estiment d'ailleurs, comme le soulève également le Conseil Economique et Social dans son avis annuel, "qu'une diminution effective de ce taux s'avère de plus en plus difficile, malgré le dynamisme actuel de notre marché de l'emploi et malgré l'existence d'une large panoplie de mesures anti-chômage".

Toujours pour l'année 1999, le taux d'inflation annuel moyen s'élève à 1%, tout comme pour l'année précédente.

Dans l'hypothèse d'une accélération de la croissance en Europe atteignant les 3%, les estimations de croissance en volume du PIB pour l'année 2000 tablent sur un taux de l'ordre de celui de l'an passé.

Le marché du travail devrait également rester dynamique, même si les experts anticipent une légère décélération jusqu'à 4% et s'accordent à dire que l'accroissement de l'emploi intérieur à l'ampleur de celle de 1999 n'était d'ailleurs guère possible à long terme.

Ce constat résume au fait la première nuance qu'il s'agit de rajouter au tableau "candidien" que je viens de brosser.

En effet, nos ressources humaines limitées, tout comme l'exiguïté du territoire national, ont incité le gouvernement à privilégier dans l'accord de coalition d'août 1999 la dimension qualitative et technologique du développement structurel de notre économie.

Bien entendu, cette action gouvernementale doit s'inscrire dans une démarche de développement durable et responsable à l'égard des générations futures.

Or, vous n'êtes pas sans savoir que notre politique économique et de compétitivité se situe également dans un cadre de règles de concurrence tracées par les traités de l'Union européenne.

C'est ainsi que la loi-cadre de développement et de diversification économique sera réformée dans l'optique d'un développement structurel qualitatif et technologique en tenant compte à la fois des contraintes et des opportunités que la réglementation communautaire offre.

Cette réforme vise concrètement le régime régional qui a pour objet de contribuer au développement des régions frappées d'un déclin des activités économiques existantes en stimulant des investissements de remplacement.

Outre les adaptations inévitables du taux de couverture de la population, voire du niveau de l'intervention qui résultent du caractère transitoire de ce type de régime, cette refonte de la base légale comporte toutefois également certains éléments novateurs qui s'inspirent notamment d'une approche qualitative du développement structurel.

C'est ainsi que les opérations d'investissement à prendre en compte devront exclure les simples investissements dits "de remplacement" pour ne considérer que les investissements que la Commission appelle "initiaux" -création ou extension d'une entreprise, changement fondamental dans le produit ou le procédé de production par voie de rationalisation, de diversification ou de modernisation.

En revanche, le champs d'application du nouveau régime spécifique s'est élargi par rapport à celui ancré dans la loi du 27 juillet 1993. En effet dans la base légale abrogée, n'étaient en principe éligibles que les entreprises industrielles, c-à-d les producteurs de biens matériels. Une ouverture à l'égard des entreprises prestataires de services se restreignait à celles d'entre elles qui pouvaient se prévaloir d'exercer une influence motrice sur le développement économique.

Le nouveau projet de loi ne fait plus cette discrimination au niveau des entreprises de prestation de services. Les deux types d'entreprises sont en fait éligibles, dans la mesure qu'elles peuvent se prévaloir, soit d'un intérêt spécifique pour la région visée, soit d'une influence motrice sur le développement économique de la région dans laquelle elles sont établies, soit de contribuer à une meilleure répartition géographique des activités économiques au niveau national.

Je me dois d'ailleurs de relever dans ce contexte que ce projet de loi résulte d'une nouvelle démarche du gouvernement, en l'occurrence celle de proposer des textes légaux séparés pour chacun des régimes spécifiques que nous serons amenés à amender à la suite de nos négociations périodiques avec les autorités communautaires.

Cette logique veut d'ailleurs que le projet de loi en question sur le régime régional abroge celui ancré dans la loi du 27 juillet 1993.

En fait, nous nous trouvons depuis le premier janvier 2000 et jusqu'à l'adoption d'un nouveau texte légal qui bénéficie du feu vert bruxellois dans une sorte de vide juridique, qu'il nous incombe de combler le plus rapidement possible.

Je m'en voudrais également de ne pas insister dans cette enceinte sur l'innovation majeure de ce projet de loi qui consiste à ériger au rang des investissements éligibles à une aide régionale, outre les investissements en capital fixe, également les coûts salariaux sur 24 mois résultant de la création d'emplois liée à un investissement productif et qui se réalise au cours des 3 années qui suivent la réalisation intégrale dudit investissement.

La seconde nuance dont il s'agit d'imprégner notre vision du futur concerne la généralisation de l'incertitude et du changement permanent.

C'est donc non seulement en raison des restrictions communautaires grandissantes qui nous sont imposées au niveau des investissements dits "productifs" ou "matériels", mais avant tout en raison de l'évolution technologique époustouflante et de son influence déterminante sur la compétitivité de nos entreprises, que le gouvernement a également l'intention de déplacer progressivement le centre de gravité de la politique industrielle vers l'encadrement de la recherche-développement, du transfert de technologies et de l'innovation, donc vers des investissements en savoir et en savoir-faire.

Il ne s'agit à vrai dire pas d'une démarche foncièrement nouvelle. En effet depuis 1981, le ministère de l'Economie a alloué des financements pour une enveloppe totale de quelque 3,3 milliards de francs et la SNCI des prêts à l'innovation complémentaires à hauteur de près de 2 milliards de francs qui ont bénéficié à des investissements industriels en recherche-développement d'une envergure totale de plus de 17,6 milliards de francs qui se sont concrétisés dans 185 projets ou programmes individuels d'entreprises luxembourgeoises.

L'année 1999 a d'ailleurs été exceptionnelle à cet égard même s'il s'agit de relever l'impact déterminant d'un projet de grande envergure. En effet, les nouveaux investissements industriels en R&D devant bénéficier d'un encouragement public de mon administration avoisinent les 5 milliards de francs, soit encore un dédoublement par rapport à l'année précédente.

S'il nous sera certes difficile d'inviter nos entreprises à égaler, voire dépasser cette performance dans les années à venir, je puis quand même vous assurer de la détermination du gouvernement à augmenter les moyens budgétaires à disposition des efforts de R&D.

Vous avez certainement noté avec intérêt la constitution d'un fonds national de la recherche publique et l'annonce du Premier ministre de porter d'ici 2004 les moyens budgétaires relatifs à la recherche publique à 0,3% du PIB.

Je m'accorde à constater, ensemble avec le Conseil Economique et Social, que cet accroissement louable des moyens budgétaires qui sont essentiellement mis à disposition des centres de recherches publics doit aller de pair avec un accroissement concomitant de ceux à disposition de mon département pour encadrer pareillement la participation de nos entreprises aux actions concertées de recherche pouvant être regroupées sous les programmes mobilisateurs du fonds.

La recherche, de quelque niveau académique que ce soit, ne doit pas être une fin en soi.

J'ai déjà assuré ma collègue responsable du département de la culture, de l'enseignement supérieur et de la recherche de mon soutien dans ce sens. Je pense en particulier qu'une concertation avec les milieux industriels s'impose pour que les orientations qui seront choisies par le nouveau fonds s'accordent avec vos intérêts et compétences essentielles.

Aussi, j'ai l'intention d'organiser dans les semaines à venir un tour de table avec les entreprises qui constituent nos principaux pôles de compétence et leurs organisations représentatives et qui peuvent jouer un rôle moteur dans la mobilisation de ressources voire la définition d'orientations pour des actions de recherche concertée, tout comme être les promoteurs de nouvelles activités industrielles ou de service satellites.

Le groupe de travail "R&D" de la FEDIL, tout comme Luxinnovation, notre agence commune dans laquelle participent également des chambres professionnelles me semblent être des organes appelés à s'associer à cette réflexion.

Vous pouvez également lire dans cette démarche la volonté du gouvernement à fonder sa politique active de diversification et de développement, outre sur la prospection d'investissements étrangers, également et de façon accrue sur le développement endogène des entreprises existantes ou émergeantes.

Dans ce domaine, une large part de l'effort de votre ministre sera de promouvoir, en concertation d'ailleurs avec ses collègues de l'enseignement, de la recherche publique et des classes moyennes, l'esprit d'entreprise et la création d'activités technologiques nouvelles.

Je salue d'ailleurs toute initiative privée pouvant utilement se substituer à celle des pouvoirs publics. Dans ce sens j'ai donné mon accord à appuyer le "Concours de Business Plans" de la FEDIL, convaincu de l'étroite synergie pouvant en résulter notamment avec l'action de Luxinnovation.

Dans le même ordre d'idées j'entends également m'employer à ce que des infrastructures d'accueil pour des activités technologiques nouvelles soient développées et puissent valoriser l'expérience déjà acquise par le projet pilote "Technoport Schlassgoart" et utilement compléter l'offre d'infrastructures et de services du CRP-Henri-Tudor.

Dans ce sens, je vais commander une étude visant notamment à définir les besoins concrets tout en considérant la mise en valeur de friches industrielles et d'infrastructures existantes.

Une troisième touche à notre dessin de l'économie de demain concerne l'émergence de la société du savoir où le travail et les services se dématérialisent, deviennent virtuels.

Or, ces activités technologiques du domaine de la "nouvelle économie" ont souvent des besoins d'encadrement, notamment financier, qui peuvent différer sensiblement de ceux de nos entreprises plus traditionnelles.

Ces besoins se caractérisent notamment par des qualificatifs comme temps de réaction courts, décisions souples, dispositions à assumer des risques technologiques comme financiers élevés.

L'Europe, en dehors peut être des pays anglo-saxons, a semblé longtemps à la traîne des Etats-Unis, notamment en ce qui concerne la mise à disposition de capital risque par les marchés boursiers et les investisseurs institutionnels.

Or, nous avons tous suivi avec une certaine perplexité la montée fulminante des titres technologiques cotés sur le NASDAQ, l'EASDAQ et autres EURO.NM comme d'ailleurs la déconfiture récente de certaines de ces valeurs.

Si les besoins financiers des entreprises technologiques qui naissent au Grand-Duché se situent certes à des niveaux intéressant d'une façon moindre ces nouvelles bourses, je me réjouis d'autant plus que le concept de capital risque fait également son chemin dans notre pays et que des initiatives privées sont en train de monter des fonds pouvant utilement compléter l'action de la SNCI et de CD-PME.

Mais pour que ces activités nouvelles puissent efficacement prospérer à la cadence de l'évolution des plates-formes technologiques qui les génèrent, il faudra également veiller à créer le cadre réglementaire qui puisse aussi garantir la sécurité des transactions, le respect des règles de la concurrence tout comme la sauvegarde des droits légitimes des consommateurs. D'où l'importance particulière qui revient au projet de loi sur le commerce électronique qui pourrait constituer pour ces activités un avantage concurrentiel non négligeable du Luxembourg en tant que terre d'accueil de tels investissements.

Monsieur le Président,

Vous avez évoqué l'importance de la fiscalité comme facteur de compétitivité et les mesures d'allègement que le gouvernement a annoncées en faveur des entreprises.

De manière générale, il importera de suivre avec vigilance l'évolution au niveau communautaire des instruments d'encadrement.

D'où l'intérêt pour moi de s'activer également au niveau de l'étalonnage des performances. Dans ce contexte je puis m'imaginer l'intérêt de la création d'un observatoire de l'innovation, plate-forme flexible et modulaire pouvant rassembler, suivant les besoins concrets, des acteurs aussi divers que l'unité en charge de la politique de l'innovation au ministère de l'Economie, Luxinnovation, les CRP, le STATEC, le CEPS, la SNCI, CD-PME voire d'autres. Conformément à sa mission d'intermédiaire entre les divers acteurs intervenant dans le processus de l'innovation, celle d'animation d'une telle plate-forme d'observation et de réflexion pourrait également être confiée à Luxinnovation.

Mesdames, Messieurs,

Vous constatez, qu'à l'instar de votre président, votre ministre est conscient des enjeux de demain et ne manque pas d'idées pour maintenir, voire étendre la compétitivité de l'économie luxembourgeoise.

J'espère pouvoir compter sur votre appui pour mettre en oeuvre les projets que je viens d'esquisser.

Mais dans le nouveau gouvernement, le ministre de l'Economie s'est également vu accordé la charge de la politique de l'énergie.

Dans ce domaine, le dossier le plus actuel reste sans aucun doute la transposition en droit luxembourgeois de la directive 96/92/CE concernant des règles communes pour le marché intérieur de l'électricité ; directive qui est entrée en vigueur le 19 février 1997 et dont le but est d'établir progressivement un marché européen de l'électricité concurrentiel et compétitif, sans discrimination pour ce qui est des droits et des obligations des entreprises agissant dans le secteur électrique, tout en garantissant aux Etats membres une liberté d'action certaine.

Le projet de loi transposant la directive "électricité", élaboré par mon prédécesseur n'a certainement pas été accueilli avec un enthousiasme excessif par les industriels luxembourgeois.

Les élections législatives de juin 1999 ont fait que ce dossier n'a pas pu être entamé au niveau des instances impliquées dans la procédure législative, ce qui a entraîné un retard considérable dans la transposition de ladite directive alors que la date limite pour la mise en conformité avait été fixée au 19 février 1999.

Ce retard a aussi considérablement rétréci la marge de manœuvre du nouveau gouvernement qui s'est vu contraint à déposer le projet de loi dans sa version initiale à la Chambre des Députés pour ne pas accumuler davantage de retards.

Or, les consultations au sein du Conseil d'Etat, de la Commission de l'Economie et de celle de l'Environnement comme des Chambres professionnelles ont non seulement eu pour effet de rendre le projet de loi plus transparent et plus fidèle à l'esprit et au texte de la directive, mais aussi de déterminer un calendrier précis pour l'ouverture du marché luxembourgeois de l'électricité.

C'est ainsi qu'il est maintenant proposé que tous les clients industriels consommant plus que 20 GWh par an et par site de consommation, autoproduction comprise, aient à partir du 1er janvier 2001 la faculté de s'approvisionner auprès du fournisseur de leur choix. La compétitivité des entreprises pour lesquelles la facture d'électricité constitue un élément important du coût de revient de leurs produits est ainsi assurée. Cette première étape correspond à une ouverture de 56% du marché luxembourgeois. A partir du 1er janvier 2003 se seront tous les clients finals consommant plus que 9 GWh par an et site de consommation, autoproduction comprise, qui seront éligibles et à partir du 1er janvier 2005 le seuil d'éligibilité sera abaissé à 1 GWh. Au début de cette dernière étape les trois quarts du marché luxembourgeois seront ouverts à la concurrence et la quasi totalité de la clientèle industrielle, fournie en 65 kV par le concessionnaire général, sera éligible.

Certes, le fonds de compensation et la taxe "électricité" introduits par ce projet de loi, sont controversés, mais il n'en reste pas moins que ces instruments ont été nécessaires pour d'abord répartir équitablement sur tous les acteurs les surcoûts entraînés par la promotion volontariste des sources d'énergie renouvelables et pour remplacer la redevance "CEGEDEL", devenue caduque, par une taxe sur la consommation d'électricité plus transparente et équitable.

Je vous signale d'ailleurs que je suis également en train de faire préparer un avant-projet de loi portant sur la libéralisation du marché du gaz.

Si les avis peuvent être partagés en ce qui concerne la libéralisation du marché électrique luxembourgeois, il n'en est pas autant en ce qui concerne le volet "économie d'énergie" au sein des entreprises luxembourgeoises.

En effet, les résultats obtenus par l'accord volontaire conclu en 1996 entre l'ancien ministère de l'Energie et la FEDIL en faveur de l'amélioration de l'efficacité énergétique dans l'industrie, témoignent de l'efficacité de tels accords volontaires.

Cet accord volontaire avait pour but d'améliorer l'efficacité énergétique de 10% dans l'industrie jusqu'en l'an 2000 en prenant l'année 1990 comme base de départ. Les résultats des enquêtes que la FEDIL mène annuellement auprès des 35 industries qui ont adhéré à l'accord volontaire et qui représentent pas moins de 97% de la consommation industrielle d'énergie, font état d'une amélioration de l'efficacité énergétique de 14% en moyenne sur la période de 1990 à 1998.

A la vue de ces résultats très encourageants, le ministère de l'Economie souligne l'intérêt de cette approche volontaire et offre sa collaboration à la FEDIL pour reconduire cette action en faveur de l'utilisation rationnelle de l'énergie dans l'industrie.

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Peu importe que ce soit en raison d'une relation de cause à effet ou par pure coïncidence historique, l'entrée dans le nouveau millénaire risque de déboucher sur une période riche en événements qui marqueront profondément nos structures socio-économiques. Pour un pays comme le Luxembourg, l'enjeu est de taille. Toutefois lui restera toujours l'avantage de pouvoir réagir rapidement et de façon flexible à l'évolution qui se dessine. A cela ne tient qu'une analyse lucide des options et la volonté des acteurs d'œuvrer dans la même direction.

Dans ce sens, chers membres de la FEDIL, je vous invite à un échange passionné et passionnant. Pour le moment, il ne me reste qu'à vous remercier de votre attention.

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