Allocution du Premier ministre Jean-Claude Juncker à l'occasion de la signature du traité d'adhésion

A chaque fois que l’Europe nourrit de grandes ambitions, qu’elle les entoure d’un calendrier strict et qu’elle les sert par des institutions fortes, l’Europe est capable des plus grandes réussites et elle est capable d’impressionner le monde.

Lorsque le 7 février 1992, j’ai signé avec d’autres qui sont ici le traité de Maastricht, jamais je n’aurais cru que moins de 10 ans après nous serions douze Etats membres en l’Union européenne à partager la monnaie unique. Lorsque le président du Conseil européen du décembre 1997 à Luxembourg posa les principes de base pour l’élargissement et de l’élargissement au moment de tirer les conclusions, jamais vous n’auriez pensé que moins de six ans plus tard nous serions dix Etats membres à venir et quinze Etats membres actuels pour signer les traités d’adhésion.

Alors je voudrais souhaiter la bienvenue aux nouveaux Etats membres, rendre hommage à ceux qui, au cours des dernières années, ont guidé les pas et les choix des peuples qui aujourd’hui peuvent signer le traité d’adhésion. Certains sont ici, mais nous avons croisé beaucoup d’hommes et de femmes dont il ne faudrait pas oublier aujourd'hui les mérites. C’est une remarque qui s’adresse non-seulement aux gouvernements, mais bien sûr également à la Commission et au Commissaire qui ont servi cette grande cause.

Je voudrais rendre hommage aux peuples de l’Europe centrale et de l’Europe orientale pour leur courage, mis à épreuve à de maintes reprises, qui avec beaucoup de détermination ont su mener à bon port ce très difficile processus de transformation. Je voudrais, avec beaucoup de chaleur humaine et de complicité sentimentale, saluer ici la Roumanie et la Bulgarie, mues par le même courage, qui seront bientôt des nôtres. Et je saluerais avec respect Chypre et Malte dont l’adhésion permettra à l’Union européenne d’entamer une véritable politique du très grand large.

Cette journée, qui est une bonne journée pour l’Europe, longtemps nous l’aurons en mémoire, et nos générations s’en souviennent avec émotion tel que les générations à venir n’oublient pas de s’en souvenir avec gratitude.

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