Jeannot Krecké, Transcription de l'intervention à l'occasion de la conférence de presse de BGL BNP Paribas, Luxembourg

Je rejoins ce que Monsieur Frieden a dit, surtout en ce qui concerne l’atmosphère au niveau des pourparlers. Pour avoir été avec Monsieur Frieden dans d’autres pourparlers nous pouvons dire que ceci s’est fait en toute sérénité, dans le sérieux, ce que nous n’avons pas toujours vécu ces dix dernières journées.

Deuxièmement je dirais que les métiers que ces deux banques faisaient jusqu’à présent, sont complémentaires, et donc nous avons bon espoir qu’il y a vraiment un nouveau pôle qui se développera avec le succès qu’on lui souhaite tous.

Troisièmement, nous avons déjà eu des contacts dimanche passé avec les responsables de BNP Paribas, malheureusement ça n’a pas abouti à l’époque. Ce n’était pas en raison de notre mauvaise volonté, mais il y avait d’autres acteurs qui trouvaient encore certains problèmes.

Pour les avoir connu durant une autre démarche au niveau fusion, à savoir Cegedel-Sotec-Saar Ferngas, BNP Paribas était notre banque conseil, donc pendant presque trois ans nous avons travaillé ensemble. J’ai pu apprécier le sérieux de cette Banque, et donc j’étais rassuré là-dessus.

Mais toute cette opération n’était possible que parce que notre gouvernement, parce que notre État, parce que notre pays a certaines qualités que d’autres n’ont peut-être pas dans la même mesure.

Nous sommes, et nous l’avons montré, très rapides et très flexibles, nous avons une entente parfaite au niveau de la coalition, ce qui rend les choses facile. Nous n’avons pas besoin d’heures et d’heures de discussions entre nous pour arriver à une solution. L’entente dans la coalition était parfaite, et surtout également avec les autres parties.

Si vous avez suivi les débats dans la commission des finances et du budget, vous avez pu constater qu’il y a quand même un consensus politique. Ce qui est plus facile, et ce qui fait la différence avec certains pays.

Nous avons également eu la chance d’avoir une capacité de manoeuvre au niveau de notre capacité financière que d’autres n’ont pas dans la même mesure. Monsieur Frieden ne se lasse pas de souligner qu’il faut une situation saine au niveau des finances publiques, un endettement le moins grand possible pour justement avoir une marge de manoeuvre. Nous l’avions et nous pouvions avec bonne conscience utiliser cette marge de manoeuvre.

Finalement je dirais que c’était également vital, vital pour d’autres secteurs économiques ici au Luxembourg, en dehors des épargnants. Beaucoup d’entreprises travaillent avec cette Banque, et cela aurait causé un problème énorme dans beaucoup d’entreprises, s’il y avait eu un gros, gros problème au niveau des liquidités disponibles. Et donc toutes les entreprises des différents secteurs étaient liées au sort de ces discussions et de ces négociations.

Et je remercie mon collègue Luc Frieden pour l’excellente collaboration, car il n’y a jamais eu le moindre pépin entre nous. C’est pourquoi qu’on a été rapide et efficace, et moi-même je rejoins ce qu’a dit Monsieur Frieden au niveau de la collaboration avec BNP Paribas, et avec le management de Fortis et de BGL-BNP Paribas maintenant. Cette entente était excellente et a rendu les choses beaucoup plus faciles. Merci bien.

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