Jeannot Krecké: Je pense que le secteur maritime offre des opportunités de diversification à l'économie luxembourgeoise. Nous constatons des retombées directes liées aux entreprises actives dans le secteur, mais aussi des retombées indirectes pour le secteur des assurances, ou plus généralement le secteur financier.
Votre prédécesseur reprochait la mauvaise image véhiculée par les mégayachts sous pavillon luxembourgeois que l'on voit sur les pontons de la Côte d'Azur. Cela présente-t-il un problème pour vous?
A partir du moment où le Luxembourg ne fait plus partie de la liste des pavillons de complaisance, je ne vois pas où il y a un problème à immatriculer des navires de grande plaisance. En revanche, l'immatriculation des pétroliers me semble beaucoup plus problématique et je ne souhaite plus voir d'immatriculations de ce type de bateaux à l'avenir. En cas de naufrage, les dégâts pour l'image de marque du Luxembourg seraient inestimables.
Comment comptez-vous parvenir à donner une nouvelle impulsion à ce secteur?
Il est important de souligner tout d'abord qu'il y a la volonté de le faire. Mais il faudra que les instruments suivent. Je vais engager des consultations pour voir ce qu'il est possible d'entreprendre ou de réformer. Il est prématuré à ce stade de dire quelles en seront les retombées concrètes. Je pense livrer mes premières conclusions d'ici la mi-décembre.